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Les morphotypes en musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe




Super Vitamines

Lorsque j’ai débuté la musculation, je ne me doutais pas de l’importance de la génétique.

Je ne connaissais pas l’existence des morphotypes et encore moins de la morpho-anatomie, des différences qui existaient entre les différents individus et qui pouvaient alors tout changer.

C’est pourquoi aujourd’hui, nous publions cet article, afin de faire le point une bonne fois pour toute sur la génétique en musculation et surtout de vous éviter de faire des erreurs et de perdre du temps, en vous expliquant clairement ce qui déterminer votre potentiel en musculation.

Sommaire

  1. Mythe n°1 sur la génétique en musculation : les morphotypes
  2. Mythe n°2 sur la génétique en musculation : la grosseur des os fait tout !
  3. Mythe n°3 sur la génétique en musculation : plus on est petit, plus c’est facile !
  4. Le vrai potentiel génétique n°1 : la longueur de vos muscles
  5. Le vrai potentiel génétique n°2 : la longueur de vos os
  6. La génétique des points forts et faibles
  7. La génétique du métabolisme basal
  8. La génétique de la force
  9. La volonté vs la génétique
  10. Conclusion

Mythe n°1 sur la génétique en musculation : les morphotypes

Dans les années 1940, un psychologue du nom de William Sheldon a tenté de classer les gens selon trois morphotypes de base que nous retrouvons à présent partout dans la littérature consacrée à la musculation et qui seraient primordiaux pour déterminer nos facilités et difficultés.

Le premier de ces morphotypes est l’ectomorphe, c’est-à-dire un individu longiligne qui aurait un métabolisme “rapide”, du mal à prendre du muscle, mais a à l’inverse des facilités à perdre de la graisse. Il serait de tempérament nerveux.

Le deuxième de ces morphotypes en musculation est l’endomorphe. Il est tout l’inverse de l’ectomorphe, à savoir qu’il est trapu avec une grosse ossature, un métabolisme “lent”, ainsi que des facilités à grossir aussi bien musculairement qu’au niveau de la prise de gras. Son tempérament serait plutôt lent.

Enfin, le troisième de ces morphotypes est le mésomorphe, c’est à dire l’individu parfait pour la musculation avec la morpho-anatomie parfaite, c’est-à-dire des leviers osseux et des longueurs musculaires optimisées, qui a donc des facilités à perdre du muscle, mais aussi à perdre du gras. En clair, l’individu doué par excellence.

Malheureusement, ces classifications ne sont que des extrêmes et non ce qui existe véritablement dans la nature.

Nous sommes tous un mélange de ces trois morphotypes en fonction de nos antécédents sportifs, alimentaires, de notre éducation, de notre vécu…

Se dire ectomorphe pour tenter de justifier ses difficultés à prendre du muscle et à grossir ne tient donc pas debout. Aucun pratiquant de musculation sans dopage, sauf exception, ne prend du muscle facilement. C’est d’ailleurs ce qui fait toute la beauté de cette pratique. Il faut mériter ses progrès.

La réalité donc, c’est que rien n’est vraiment relié. Nous pouvons avoir des facilités à faire grossir un muscle en particulier tout comme des difficultés sur un autre (cf. cet article sur les points faibles : rattraper un point faible en musculation). Nous pouvons avoir un tempérament nerveux et prendre de la graisse “facilement”, car nous avons eu des antécédents graisseux, c’est-à-dire que nous avons été bien plus gras à une époque.

Je pense être un bon exemple de la non-existence de ces morphotypes comme le montre ma vidéo d’évolution : d’ectomorphe à mésomorphe ? Non ! Tout simplement le résultat d’un travail de longue haleine.

Oubliez donc ces histoires de morphotypes en musculation, ils ne pourront pas vous aider à mieux progresser. Pire, ils vous ralentiront.

Mythe n°2 sur la génétique en musculation : la grosseur des os fait tout

On a également longtemps pensé que la grosseur des os était déterminante pour déterminer le potentiel de chacun.

Nous avons vu diverses formules apparaître au fil des années se basant sur le tour de poignet et de cheville comme dans la rubrique calculs du site : quelles sont vos mensurations idéales ?

Mais cela n’a encore une fois rien à avoir avec le potentiel que vous avez. Vous pouvez très bien être doué pour les quadriceps et pas pour les ischio-jambiers, doué pour les biceps et pas pour les triceps.

La grosseur des os ne détermine en rien votre potentiel musculaire ou votre potentiel de force.

Un os plus gros signifie seulement un os plus gros et donc une mensuration à quantité de muscle égal plus importante.

Par exemple, je fais environ 18,5 centimètres de tour de poignet et 21,5 centimètres de tour de cheville. Selon des calculs “savants”, je ne pourrais pas faire les mensurations que je fais actuellement.

En se basant sur une généralité seule, il est impossible de déterminer votre réel potentiel. Il faut penser de manière plus analytique.

Mythe n°3 sur la génétique en musculation : plus on est petit, plus c’est facile !

Comme vu dans notre article Est-ce plus facile quand on est petit en musculation ?, ce n’est pas la taille d’un point de vue générale qui détermine la facilité avec laquelle on va se développer.

C’est une question de proportion. On peut très bien être grand en taille et avoir des bras courts en proportion ce que je classe suivant la Méthode SuperPhysique dans la catégorie des “Dinosaures” tout comme on peut être petit avec des longs segments ce que je classe alors dans la catégorie des “araignées”.

Toute fois, la longueur des segments rentre en jeu, car prendre 1 cm de bras si l’on mesure 1m70 nécessite de prendre moins de muscle que si l’on mesure 1m90. Cela tient à la longueur du bras qui n’est la même : il faut plus de volume pour obtenir la même augmentation de circonférence (rappelez-vous vos formules de mathématique pour calculer le volume d’un cylindre !).

De plus, prendre 1 cm de bras lorsqu’on est “petit” se voit tout de suite beaucoup plus que lorsque l’on est “grand”. Si vous faites 1m70 et avez 42 cm de tour de bras, il y a fort à parier que cela vous fasse des bras assez énormes aux yeux de tous, alors que si vous faites 1m90 avec la même mensuration, cela paraîtra à peine musclé (je parle en connaissance de cause puisque je suis passé par là !). [NDLR : Rudy a au moins 46 cm de tour de bras maintenant].

Être grand, c’est à dire avoir des longs segments, est également un désavantage pour accumuler du muscle et de la force. Si vous avez lu nos programmes Super, vous savez qu’avoir de longs bras et de longues cuisses est un sacré handicap : l’amplitude des exercices est augmentée, les muscles et articulations sont plus étirés, on risque ainsi plus facilement la blessure telle que la déchirure musculaire si on n’adapte pas son choix d’exercices et l’amplitude de ceux-ci à soi-même.

On démontre également moins de force, car les leviers des “grands” sont défavorables, c’est à dire que l’on mets moins lourds dans la pratique pour soulever le même poids tandis que nous en développons réellement plus.

On voit rarement de “grands” (longs) forts ; il suffit de se rendre en compétition de Force Athlétique pour s’en rendre compte.

C’est pourquoi encore une fois, vous devez adapter chaque exercice à votre morpho-anatomuie, à vos leviers et ne pas faire exactement comme le voisin surtout si vous êtes complètement opposés !

Notez l’amplitude importante au développé couché quand on est grand (1m95) :

Mais la génétique en musculation ne saurait se résumer uniquement cela.

Le vrai potentiel génétique n°1 : la longueur de vos muscles

La longueur musculaire de chacun de vos muscles est le facteur numéro 1 de la génétique en musculation qui détermine votre potentiel.

Plutôt que d’abord le potentiel d’un point de vue généraliste, ce qui n’existe pas, nous pouvons déterminer grâce à la longueur de chaque muscle si ceux-ci ont un potentiel plus ou moins important et surtout adapter son entraînement en conséquence (cf. La Méthode SuperPhysique).

On n’entraîne pas un muscle court comme un muscle long sinon on court à la catastrophe que ce soit en terme de développement musculaire et/ou en terme de blessure.

A force d’observer et d’analyser morpho-anatomiquement les gens pour personnaliser leurs entraînements via les suivis que je réalise avec mes élèves, je vois rapidement quelle personne est douée ou pas pour un muscle.

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
Dusan a un biceps court !

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
Thibaut a un biceps long !

Il faut également tenir compte que nous avons tous en général des muscles longs et courts.

Certes, il y a des exceptions comme Michael Gundill de la Team SuperPhysique Legend qui a pratiquement tous les muscles longs sauf le long supinateur, le faisceau postérieur du deltoïde et l’infra-épineux.

Mais je n’ai personnellement jamais vu de personnes avoir tous les muscles courts sans exception. Chacun est forcément plus doué pour un muscle (pour réaliser votre analyse morpho-anatomique)

Cependant, un muscle “court” peut donner un rendu visuel intéressant. C’est le cas du biceps où lorsque celui-ci est court accentue le fameux pic du biceps (cf. Le pic du biceps en musculation)

Cela se retrouve également au niveau des quadriceps avec notamment l’exemple de Fabrice de la Team SuperPhysique Bronze qui a le vaste externe du quadriceps assez court, c’est-à-dire loin du genou, tout comme Cyril de la Team SuperPhysique Gold :

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
Fabrice a le vaste externe [gauche, à droite sur la photo] assez court !

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
Cyril a aussi le vaste externe assez court !

Cela donne un aspect arrondi aux quadriceps en se développant à l’inverse d’un vaste externe long qui donnera plus un quadriceps “carré” à terme.

Notons enfin qu’il existe malheureusement et inévitablement des différences de longueurs de muscles entre votre côté droit et gauche et que vous ne pouvez y changer quoi que ce soit. C’est encore une fois assez apparent sur la photographie de Fabrice, avec le vaste externe de sa cuisse droite (à gauche sur la photo), plus long que le vaste externe de sa cuisse gauche (à droite sur la photo).

Il faudra donc vivre avec, car une longueur musculaire ne se change quoiqu’en disent certains spécialistes.

Le vrai potentiel génétique n°2 : la longueur de vos os

À l’instar de la longueur de vos muscles, votre ossature et notamment la longueur de vos segments va déterminer la forme de votre physique, des facilités à développer certains muscles (ce qui peut compenser un muscle court qui aurait du mal à se développer sans cette ossature favorable à son développement) et à excellent sur certains exercices.

Prenons l’exemple de la cage thoracique et de votre largeur d’épaules (longueur des clavicules). En général, vous avez l’un des deux, mais pas les deux ensembles (cela existe, mais c’est rare).

Si vous avez une grosse cage thoracique, vous allez être avantagé aussi bien visuellement en donnant l’impression d’avoir un bon développement des pectoraux (sans en avoir spécialement) qu’aux exercices de pectoraux. Vous pousserez ainsi plus sur tous les exercices de développés pour les pectoraux comme le développé couché. Cela va généralement de pair avec des pectoraux plus longs et plus larges, les avantages se cumulent donc pour faire de vos pectoraux un point fort.

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
Rudy a une grosse cage thoracique, mais des clavicules courtes

À l’inverse, si vous êtes large d’épaules et avez une cage thoracique plutôt plate, vous êtes désavantagés morphologiquement pour avoir des pectoraux (cf. Programme Super Pectoraux) et en plus même si vous arrivez à en avoir, visuellement cela ne ressortira pas autant que si vous aviez une grosse cage thoracique, tout en prédisposant aux blessures aux épaules (cf. Douleurs à l’épaule en musculation) et aux pectoraux à cause de l’amplitude accrue que vous adopterez en position basse de vos exercices de développés. Vous devrez obligatoirement adapter votre choix d’exercice à votre morpho-anatomie (pour voir la liste des meilleurs exercices en fonction de votre morpho-anatomique).

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
Fabrice a des clavicules larges

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
mais une cage thoracique très étroite

Pour continuer sur cette largeur d’épaules et la cage thoracique, on peut également ajouter qu’être large de clavicules donne évidemment un aspect large de face sans forcément avoir des deltoïdes en proportion. Tout est donc à analyser et non à regarder dans son ensemble.

Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres pour vous faire prendre conscience qu’avoir la bonne génétique en musculation n’est pas si simple à déterminer (pour déterminer la vôtre, regardez ces vidéos d’analyses morpho-anatomiques).

La génétique des points forts et faibles

Parmi tous nos muscles, nous pouvons faire une distinction intéressante lorsqu’il s’agit de rattraper un point faible.

Un point fort est un muscle qui se développe avec des exercices de base et/ou poly-articulaire sans avoir à utiliser des techniques particulières afin de l’aider à se développer (exemple de technique particulière : l’utilisation des séries très très longues afin de développer son réseau vasculaire ce que l’on appelle le concept de densité cardio-musculaire).

Un point faible est donc un muscle qui ne se développe pas malgré un travail de base et qui nécessite donc un travail plus pointu, des exercices qu’il faut sélectionner avec soin.

Malheureusement, il existe des points faibles qui ne se rattrapent que très difficilement voir pas du tout. C’est là qu’intervient la distinction qui va vous faire gagner énormément de temps et vous éviter de vous acharner sur ce qui ne viendra jamais ou presque.

Il existe deux types de muscles :

Les muscles mono-articulaires

C’est-à-dire qui n’agissent que sur une seule articulation. Ces muscles ne peuvent bénéficier d’un étirement modulable vis-à-vis des autres muscles qui les entourent et sont très durs à rattraper s’ils sont des points faibles. Notons qu’en général, un point faible est un muscle court d’où des difficultés supplémentaires (c’est la pire combinaison possible).

Principaux muscles mono-articulaires en musculation : courte portion du biceps, vaste interne et externe du triceps, pectoraux, dorsaux, trapèzes, vaste interne et externe du quadriceps, fessiers, deltoïdes (au complet), soléaire des mollets.

Les muscles bi-articulaires

Ils agissent sur deux articulations et on peut sélectionner “facilement” des exercices stratégiques exploitant parfaitement la relation tension-longueur qui permettent de solliciter plus précisément ce muscle au détriment des autres. La compréhension de cette relation est donc extrêmement importante au moment de faire son programme de musculation.

Principaux muscles bi-articulaires en musculation : longue portion du biceps, longue portion du triceps, droit antérieur du quadriceps, jumeaux des mollets, ischio-jambiers (sauf le court biceps qui est mono-articulaire).

Pour vous aider, voici une liste des muscles principaux (non exhaustive) classés suivant ces deux catégories :

La génétique du métabolisme basal

La génétique en musculation peut également prendre un aspect “diététique”, c’est-à-dire si vous brûlez beaucoup de calories ou pas pour un même effort.

En clair, c’est votre faculté à grossir ou à sécher rapidement. Par exemple, certains peuvent manger 4000 calories par jour tout en pesant 75 kg et ne pas grossir là où quelqu’un du même gabarit fera du gras à vue d’œil.

La “vitesse” de votre métabolisme a tout d’abord une part de génétique, mais est également influencée par votre passé. Ainsi, si vous avez été plus gras auparavant, il y a de fortes chances que votre métabolisme soit moins rapide que votre partenaire qui a toujours été net de gras.

Le fait d’avoir eu du gras auparavant, sans doute dû à la création de cellules graisseuses (pratiquement immortelles malheureusement), est quelque chose qui ralentit votre métabolisme et “aide” à faire du gras au moindre écart (ces cellules ne demandent qu’à se remplir). C’est ce que l’on appelle les “antécédents graisseux”.

Cela peut d’ailleurs diriger vers une alimentation réduite en glucides au détriment des lipides d’un point de vue énergétique comme nous en parlions dans ce SuperPhysique Podcast sur la diète cétogène en musculation :

 

D’autres facteurs influencent votre métabolisme :

  • L’âge : plus vous vieillissez et plus il ralentira. Il faudra donc manger moins.
  • La quantité de muscle : plus vous avez de muscle (nous parlons en kg), et plus vous brûlez de calories pour le même effort, ne serait-ce que pour respirer ou marcher.
  • Votre alimentation actuelle : si vous suivez les conseils du site en faisant des petits repas entre vos repas principaux afin d’étaler votre apport calorique sur la journée, votre métabolisme fonctionnera également plus rapidement

Enfin, notons que nous ne stockons pas tous le gras au même endroit. Cela est surtout dû à l’hérédité et il n’y a pas grand-chose à faire. Certains stockent plus volontiers sur le ventre tandis que d’autres plus sur les fessiers et le bas du corps, ce que l’on différencie par des appellations “androïdes” vs “gynoides”.

La génétique de la force

En dehors des facteurs morpho-anatomique (osseux et musculaires), il existe d’autres paramètres génétiques qui sont déterminants pour savoir si vous allez être plus ou moins fort à force d’années d’entraînement.

Si on prend des exemples dans la Team SuperPower, Gil Pinheiro, au bout de 6 mois de musculation faisait déjà 180 kg au squat et 217,5 kg au soulevé de terre !

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?

Cela était bien évidemment dû à des leviers avantageux (courtes cuisses), à des points musculaires tels que les fessiers, les quadriceps et les dorsaux, mais également à des facteurs nerveux (en plus d’un mental hors normes).

Nous sommes tous plus ou moins explosifs et forts à la base. Il suffit de se rappeler nos tests au collège pour s’apercevoir que certains couraient plus vite que d’autres en sprint tandis que d’autres étaient meilleurs sur le demi-fond ou le fond.

Ainsi, un système nerveux efficace pour la force est un facteur très génétique et dépend principalement de deux sous-facteurs :

La vitesse de propagation de l’influx nerveux

Plus l’influx nerveux arrive vite et plus l’on est explosif, rapide et fort. Cela est en général lié aux types de fibres musculaires que l’on a, les fibres “rapides” se contractant beaucoup plus rapidement que les fibres “lentes”. Notons que ce facteur est très peu améliorable, on note environ 10% d’amélioration dans la littérature scientifique sur ce facteur à condition de l’entraîner.

Le nombre de fibres recrutées

Lors de l’article Musculation : faut-il aller à l’échec et forcer à chaque série ?, nous parlions d’inhibitions mises en place par le système nerveux pour éviter que l’on se blesse. Ainsi, même si les années d’entraînement tendent à augmenter le nombre de fibres recrutées et à limiter ses inhibitions, il n’en reste pas moins vrai que certains recruteront toujours plus de fibres musculaires (simultanément) que d’autres, et qui dit plus de fibres sollicitées, dit plus force !

Êtes-vous résistant à la blessure ?

À l’image du film “Incassable”, il existe des personnes très fragiles qui se blessent très facilement et d’autres qui semblent être faîtes d’adamantium en référence à Wolverine.

En général, plusieurs facteurs sont déterminants pour juger à première vue de sa fragilité :

La longueur de vos muscles

Plus un muscle est long et moins il a de chance de se déchirer. Les articulations sont également protégées par cette longueur. A contrario, un muscle court est plus fragile, car il est très facile d’aller trop loin dans l’étirement et d’étirer les tendons de ce muscle.

Par exemple, si j’ai un biceps court et fais du curl incliné en tendant les bras en bas, je vais trop étirer mes tendons et accentuer mes chances de me blesser.

C’est pourquoi un muscle court nécessite une réduction de l’amplitude de vos exercices afin de protéger vos articulations.

Votre structure osseuse

Les compétitions de Force Athlétique sont une excellente chose pour comprendre que la grosseur de vos os, votre structure est un facteur très important quant à votre solidité. Ainsi, si vous avez des os fins avec par exemple des genoux fins, des hanches fines, une taille fine…, il y a fort à parier que si vous vous risquez à faire du squat toujours de plus en plus lourd, vous allez finir en morceaux.

Alors que si vous aviez des gros os, avec des hanches et une taille large, il y aurait moins de “chance” de se blesser à terme. Votre structure détermine, comme nous l’avons déjà vu, les exercices pour lesquels vous êtes particulièrement fait de ceux pour lesquels vous n’êtes pas fait et qu’il faut éviter.

N’oubliez pas qu’aucun exercice n’est indispensable (pour voir la liste des meilleurs exercices en fonction de votre morpho-anatomie).

Votre taille

Être grand, c’est à dire donc “long” en musculation n’a finalement que des inconvénients ou presque. De par les leviers (longueurs des bras et des cuisses), la pression engendrée sur les articulations est démultipliée. Même si une bonne technique protège en théorie, en pratique sur le long terme cela ne suffira pas à contrer une usure prématurée de vos articulations, à l’inverse d’un “petit” qui aura subi beaucoup moins de pression.

La volonté vs la génétique

Enfin dernier point de cette liste non-exhaustive, le facteur mental est également très important. Ne dit-on pas que lorsque l’on veut vraiment quelque chose, on fait tout pour l’avoir ?

Pendant de nombreuses années sur les forums, ma devise a été : “Tu veux du muscle ou tu n’en veux pas ?” Cela signifiait que si vous en vouliez vraiment, vous feriez les efforts nécessaires pour atteindre vos objectifs.

Le bon côté, c’est que ce facteur motivationnel n’est pas uniquement génétique (il y en a une part). Il ne dépend que de vous et pour vous en convaincre, il vous suffit de regarder ce que la volonté permet d’accomplir en regardant les photos et vidéos de la Team SuperPhysique !

Conclusion sur la génétique en musculation

Il est clair que les différences génétiques existent et que nous ne pouvons pas lutter contre.

La plus grosse erreur dans le monde de la musculation est ainsi de vouloir se comparer aux autres. Vous pouvez avoir un modèle, vouloir ressembler à quelqu’un d’autre, mais n’oubliez pas que le véritable objectif que chacun doit se fixer est d’être un meilleur soi.

L’analyse morpho-anatomique permet de vous montrer que vous êtes bel et bien unique et que votre progression à terme réside dans la personnalisation de ce que vous faites à tous les niveaux.

Peu importe donc votre génétique, vous avez, de toute façon, le pouvoir de progresser.

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
Rudy à 14 ans !

Génétique et musculation : ectomorphe, mésomorphe, endomorphe ?
Rudy aujourd’hui !

Si je l’ai fait, pourquoi pas vous ? En espérant vous avoir éclairé sur le sujet de la génétique en musculation.

Si vous désirez travailler avec moi, regardez cette vidéo.

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Rudy Coia
Rudy Coia est coach perso musculation et de diététique depuis 2006 et co-fondateur du site SuperPhysique. Il a coaché avec succès des milliers de pratiquants.

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