On nous a souvent demandé s’il était plus facile de prendre du muscle et de la force quand on était petit ou grand.
Nous allons donc tenter dans cet article de vous expliquer ce qui compte vraiment, ce qui nous différencie et surtout les adaptations à faire en fonction de chacun en musculation.
À nos yeux, il faut différencier le fait d’être grand et le fait d’avoir des membres plus ou moins longs.
En effet, on peut être grand par la taille et avoir des bras et des fémurs courts. À l’inverse, on peut être petit avec de longs bras et de longs fémurs.
On voit cela à chaque fois que l’on va en compétition de force athlétique ou les meilleurs pousseurs sont ceux qui ont des bras courts ou des cuisses courtes à l’inverse des meilleurs au soulevé de terre qui ont des bras et cuisses longues avec un buste très court.
C’est en vous analysant physiquement que vous arriverez à déterminer comment vous êtes et notamment cette longueur de membre qui va influencer votre développement musculaire, le poids que vous mettez sur les barres et votre facilité à vous blesser.
C’est cela qui fait que l’on est grand ou petit pour la musculation.
On pourrait se dire que théoriquement la longueur de nos membres est proportionnelle à notre taille, mais après avoir fait plusieurs centaines d’analyses morphoanatomiques, nous avons pu déterminer que cela était rarement le cas.
En dehors de la longueur des membres, on retrouve des “grands” avec clavicules courtes tout comme des petits avec de longues clavicules ce qui donne une apparence carrée plus facilement.
Nous voyons également des bustes plus ou moins longs qui influencent énormément au squat et au soulevé de terre, mais aussi de façon esthétique notamment en double biceps de face ou de dos. (Cela coïncide généralement avec des dorsaux assez courts, d’expérience).
En dehors du fait de mesurer nos différentes “longueurs”, il s’agit plus d’une histoire de proportion par rapport à sa taille que de mesure en elle-même pour déterminer si l’on est court ou long.
Enfin, la grosseur des os est également indépendante de la taille que l’on fait. Il s’agit d’un facteur important tant sur l’esthétique que pour la force et la solidité. Nous vous renvoyons à ce sujet à notre article : Génétique et musculation #1/2 et Génétique et musculation #2/2.
Ça change TOUT !
Plus sérieusement, lorsque l’on est “court”, on est avantagé en musculation aussi bien pour prendre du muscle que pour charger ses barres.
En effet, on a moins de trajets sur ses exercices et on a moins de muscle à prendre pour se “remplir.
On a également moins de risques de blessures, car on ne va pas chercher des amplitudes d’étirements “extrêmes” si l’on compare avec un individu aux longs membres.
Quand on est “court”, il est aussi très rare d’avoir des problèmes de mobilités et de souplesse. On va, par exemple, avoir beaucoup moins à avancer les genoux pour descendre au Squat qu’un “long” qui devra compenser ses longs fémurs par une meilleure mobilité de cheville pour descendre en gardant le buste aussi droit.
Vous comprenez donc qu’être court n’a pratiquement que des avantages en musculation.
Le seul “point” noir, c’est pour le soulevé de terre où la barre va devoir parcourir plus de trajet et nécessité plus de flexion de genou et hanche pour la décoller ce qui va “limiter” les performances réalisées sur cet exercice.
À l’inverse donc, quand on est long, on doit prendre plus de muscle pour paraître musclé, on met moins lourd sur ses barres tout en développant plus de force, on est plus sujet aux blessures de par l’amplitude utilisée sur les exercices de musculation et on risque de rencontrer un certain nombre de problèmes de mobilités.
Quand on est “long”, on a plus de travail à effectuer pour devenir musclé, du moins visuellement, pour devenir fort si l’on entend par la charger ses barres, pour éviter de se blesser.
Si vous êtes long, vous allez donc devoir être très attentif à l’amplitude que vous allez utilisé sur vos exercices. Nous ne saurions mieux vous recommander que d’adapter l’amplitude de vos mouvements à votre “morphologie” et à votre souplesse comme nous vous l’avons expliqué dans notre article “Musculation, Souplesse et Mobilité”.
Si vous ne savez pas si vous manquez de mobilité pour faire un exercice, il existe un feed-back très simple pour le savoir, c’est la localisation des courbatures comme nous l’expliquons dans l’article “Les Courbatures en musculation”.
En effet, si c’est celles-ci sont localisées proches de vos insertions, qu’elles limitent votre amplitude de mouvement et que cela perdure même après leurs disparitions, c’est que vous avez utilisé trop d’amplitude sur les exercices que vous faites et qu’il va falloir temporairement la réduire le temps de gagner en souplesse par la pratique d’étirement, d’assouplissement et d’exercices de mobilités.
Être “long” va donc nécessiter plus de temps et d’investissement personnel pour être “énorme et sec”, mais cela n’est pas une raison pour abandonner d’avance, au contraire. Il s’agit d’un défi encore plus intéressant.
En dehors de cela, l’entraînement pour progresser n’a pas être différent que l’on soit “petit” ou “grand”.
Et quoi de mieux finalement que d’être grand et musclé ? Pour rassurer les “longs” et “grands” ! :-)
Nous ne vous le répéterons jamais assez, mais il est important à terme de savoir s’analyser pour déterminer ce qui nous correspond au mieux que ce soit sur le choix des exercices, l’amplitude à adopter, le travail de souplesse/mobilité à faire et cela commence par l’apprentissage de l’anatomie comme nous vous l’expliquons dans notre article “Qui croire en musculation ?”.
La connaissance et l’analyse de soi sont et resteront la clé de vos progrès à moyen et long terme pour personnaliser au mieux votre entraînement et tout ce qu’il y a autour.
Il n’existe pas d’exercice interdit que l’on soit long ou court, rien qui ne saurait être “vaincu” par le travail, la détermination et l’acharnement, soyez en conscient.
Ce n’est donc pas une excuse d’être “long”. On dit d’ailleurs très justement : “Celui qui veut réussir trouve un moyen. Celui qui ne veut rien faire trouve une excuse”.
Vous avez maintenant les cartes en main.
Ensemble, FIGHT FOR IT!
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