Voila se que j'ai trouvé, pour expliquer mon info
Toutes ces données confirment que le bâillement naît dans les structures archaïques du cerveau, c'est à dire communes à tous les vertébrés. Les muscles qui se contractent pendant le bâillement dépendent des nerfs crâniens 5,7,9,10,11,12, des nerfs cervicaux C1-C4 (nerf phrénique) et des nerfs dorsaux innervant les intercostaux, muscles respiratoires accessoires. Les noyaux moteurs sont situés dans le tronc cérébral (cerveau "reptilien" de Mc Lean) et dans la moelle cervicale, en coordination avec les centres respiratoires et vasomoteurs situés à proximité.
Lors de l'éveil, la reprise de l'activité noradrénergique déclenche une récupération de l'activité motrice active. L'étirement musculaire des membres et du tronc témoignent de la reprise musculaire tonique déclenchant une augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, du métabolisme musculaire associée à un dérouillage articulaire. Le bâillement apparaît comme une ample contraction des muscles inhibées lors du sommeil paradoxal, un peu comme un effet en miroir inverse de l'inhibition provoquée par le sommeil paradoxal, ouvrant largement le pharyngo-larynx. Si les motoneurones stimulés sont sus-jacents à la 5° racine cervicale, un bâillement apparaît isolément, comportant les contractions - étirements des muscles de la face, du cou et du diaphragme (nerf phrénique). Si l'ensemble des noyaux moteurs du tronc cérébral et des voies spinales est stimulé, apparaît la pandiculation.
Le seul trophée qu’on a gagné aujourd’hui, c’est le sang et la sueur qu’on a laissé sur le terrain…et ça suffit bien