De nombreux sportifs cherchent à mesurer leur pourcentage de masse grasse, que ce soit pour des raisons d’esthétique ou de performance. Les balances à impédancemètre sont très souvent utilisées dans cette optique. Ces balances envoient un léger courant électrique dont le but est de déterminer la proportion de muscle et de graisse en fonction de la conductivité.
Des chercheurs Brésiliens viennent de montrer que les balances à impédancemètres analysent le silicone utilisé dans les prothèses mammaires comme de la masse grasse, pouvant fausser encore plus les résultats. Une raison de plus de ne pas investir dans ces balances. En effet, elles sont très peu précises, tout comme les pinces (celles-ci ne peuvent pas mesurer la graisse viscérale). La méthode standard utilisée dans le domaine médicale est la méthode DEXA (absorption biphotonique à rayons X) et la méthode la plus précise à ce jour est l’utilisation de l’IRM (imagerie à résonance magnétique), des méthodes inutilisables par les particuliers.
Voici comment je mesure la masse grasse chez les athlètes de haut niveau (compétiteurs) qui surveillent le rapport muscle/graisse : je prends des photos plus ou moins régulières de face, de dos, de profil, toujours au même endroit et à la même distance. Puis je note l’évolution du poids total (pris tous les 3 à 7 jours). En observant toutes les données il devient très facile de connaître l’évolution de la masse grasse et de la masse maigre. Vous n’aurez certes pas un chiffre à donner pour impressionner les autres mais vous saurez où aller.
Référence : Camila M Yamaguchi et al. Interference of silicone breast implants on bioimpedance measurement of body fat. Clinical nutrition. 6 February 2012.
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