Le Docteur a écrit: Ce sont, bien sûr des êtres vivants, mais on ne peut pas les qualifier de "sensible" au sens de capables d'éprouver du plaisir ou de la douleur.
La encore tu ne te réfère qu'a tes 5 sens, avec ton référentiel d’être humain, le plaisir et la douleur sont les seuls "sentiments" qui entre en ligne de compte ?
Les espèces végétales mènent aussi un dur combat pour leur survie, en cherchant l'eau, la lumière, et l'on a encore probablement énormément de chose à découvrir sur les "sens" leur permettant certaines actions.
Le Docteur a écrit:Qu'un carnivore dise qu'il se fiche de la souffrance animale
Quelle vilaine caricature, les "méchants carnivores" d'un coté, les "gentils végétariens" de l'autre. Premièrement nous sommes omnivores, nous avons une alimentation opportuniste, variable en fonction de: ce que nous trouvons ou avons à notre disposition, de nos goûts, de nos convictions (religieuses, philosophiques)...
Deuxièmement je suis aussi attristé par la mort de faim du lion n'ayant pas réussi à attraper une gazelle, que par la mort de la gazelle, l'immense majorité des personnes consommant de la viande ne se "fiche pas de la souffrance animal", d’ailleurs celle-ci existerai aussi sans présence de l'homme, et dans la vie sauvage celle-ci peut prendre une tournure particulièrement cruelle...
Je peux comprendre, et soutenir, le combat consistant à vouloir améliorer au maximum les conditions d’élevages, à réduire le plus possible les souffrances lors de l'abattage, par contre dans la mesure ou mon système digestif est conçu pour pouvoir consommer aussi bien des protéines animales que végétales, que mon instinct et mes goûts me poussent à en consommer, que cette action s’inscrit dans le cadre d'une chaîne alimentaire plus large, je respecte mais je n’adhère pas au choix qui consiste à volontairement s'en priver.