Johnny Davidz a écrit:Pour être fort en barres, soyez forts au bar!
Johnny Davidz a écrit:Pour être fort en barres, soyez forts au bar!
Sheiti a écrit:putain énorme ton avatar, je l'avais aussi trouvé sur le net et je suis entrain de le retravailler pour en faire un tatouage mais sans le ying et yang!
Volkov a écrit:Si vraiment personne ne se dévoue, je consens à expliquer que je pèse consciencieusement mon saucisson avant et après chaque entraînement, pour être certain d'être en surplus calorique; développer sur le parcours du combattant qu'est la trouvaille de fromages au lait cru (et non pasteurisé) afin d'en recevoir le plus de nutriment possibles et qu'ils se marient le mieux avec ma consommation hebdomadaire de vin rouge qui est elle aussi savamment dosée à base de verres à pied. Le tout accompagné de viande en sauce préparée pendant des heures afin d'en optimiser au maximum les propriétés protéiques et aromatiques.
J'en ressens effectivement les conséquences sur mon physique, que je chéris comme la prunelle de mes yeux. Le ventre me donne un côté paternel que je ne laisserais pour rien au monde, le tissu adipeux recouvrant mon corps, de manière générale, se trouve être devenu la carapace que j'utilise contre ce monde féroce qui m'attend dès que je ne suis plus dans mon élément naturel: la salle de musculation. Et à chaque fois que je ne m'entraîne pas, que je ne suis pas en train de contrôler ma diète ou de partir en compétition, je ressens un grand vide...
Je pense que cette peur du non-pratiquant vient de ma petite enfance, où ma maman m'attachait à une chaise sur laquelle elle m'habillait en fille et me forçait à mimer des gestes obscènes avec la langue sur le pourtour de disques Pallini; et si je refusais de lui obéir, elle me frappait avant de me renvoyer dans ma cage (à squat) agrémentée de sécurités à tous les crans pour que je ne puisse m'en échapper. J'en ai gardé par la suite plusieurs séquelles lors de mes relations avec des concubines de mon âge (précocité, dysfonctions érectiles, incontinence...) mais suis prêt à en parler devant une caméra si besoin en est.
C'est en effet une enfance aux sons du sodurètre, du bondage et du fisting, que j'en suis venu à la pratique sportive de la musculation. J'envisage même de participer prochainement au top de Colmar, ou ma candidature tiendrait de l'engagement militant pour tous ces culturistes qui, comme moi, déplorent silencieusement de voir que les critères compétitifs sont à la sèche et la vascularité, lorsque nous sommes des millions à ne pas voir nos 6 carrés abdominaux et s'en trouver une ligne beaucoup plus harmonieuse que n'importe quel Ronnie Coleman ou Jay Cutler. C'est possible, et c'est ce que je défends, par la consommation savamment orchestrée de charcuterie, de vin rouge et autres viandes, multipliant ainsi mes sources d'apport protéiques pour viser en dernière instance le corps de rêve que je travaille depuis tant d'années.
Bien cordialement.
Bien cordialement.
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