par audiomaniac le 12/01/2014 01h51
Certaines personnes ou groupes remettent en questions le lien de causalité entre le VIH et le sida, voire nient l'existence du virus[106],[107]. Le virologue Peter Duesberg ne conteste pas l'existence du VIH, mais soutient que le sida est causé par la consommation à long terme de drogues ou d'antirétroviraux. Ce point de vue a été repris pendant un temps par le gouvernement d'Afrique du Sud et, plus particulièrement, son président de l'époque, Thabo Mbeki. En réaction à ces controverses, la Déclaration de Durban stipule, en l'an 2000, que les preuves que le sida est causé par le VIH sont « claires, exhaustives, sans ambiguïté et conformes aux standards les plus élevés de la science »[108]. Ces contestations constituent, selon le point de vue général, une menace pour la santé publique en dissuadant la population de se faire tester ou les malades d'être sous des traitements antirétroviraux ayant fait leurs preuves[109],[110].
Ces dissidents affirment que l'approche officielle du sida, qui considère comme acquise sa causalité rétrovirale, a eu pour conséquence des diagnostics erronés, l'apparition d'une terreur psychologique et d'une certaine forme de racisme, l'utilisation de traitements toxiques et le gaspillage de fonds publics[111],[112]. Ces opinions sont largement rejetées[113],[114] et sont considérées comme de la pseudo-science par la plupart des membres de la communauté scientifique.