h_dz a écrit: "aaargh...t'es faible Ju'".
kibo a écrit:... trop long, j'ai juste lu en diagonale mais j'ai juste retenuh_dz a écrit: "aaargh...t'es faible Ju'".
et je pense que c'est la seule chose a retenir.
Yugs a écrit:Salut, juste, pour te rassurer, tu n'as jamais eu un quelconque moment de faiblesse. Tu n'es pas non plus deranger psychologiquement comme un toxicoman. Ton probleme ne s'explique pas psychologiquement mais il y a une cause physique tout a fait materiel a tes addictions. A mon avis Tu as tout simplement une candidose au niveau de tes intestins qui reclament toujours sa faible pitence a savoir le sucre (comme dailleur enormement d'autre personnes)
Lil-ina a écrit:Personnellement, je pense que la cause est avant tout psychologique. Le goût du sucre est le premier en étant bébé, et la société actuelle a toujours cultivé ce goût là. Regarde juste le nombre fois qu'un aliment sucré est utilisé comme "récompense"! Sinon, il y a aussi le fait que le sucre agit sur le cerveau exactement de la même façon qu'une drogue dure le ferait, en activant le circuit dopaminergique.
h_dz a écrit:Oui, c'est que j'ai compris dernièrement. J'étais même tombé sur une étude réalisée à Bordeaux dans laquelle plus de 95% des souris cocaïnomanes préféraient l'eau sucrée que la cocaïne...
J'avais aussi lu sur le site de metaboliceffect.com qu'au moment d'un craving deux hormones étaient sécrétées. D'abord de la dopamine pour le plaisir et l'hormone du stress de mémoire, celle qui nous pousse à manger salement, qui nous rend nerveux.
J'ai plus l'article sous la main...
Lil-ina a écrit:Je ne sais pas s'il s'agit de celle réalisée à Bordeaux, mais ça doit faire facilement une bonne année que j'étais tombée sur l'expérience sur les souris ^^ Et oui, le circuit dopaminergique et la mémoire épisodique, qui est une mémoire émotionnelle, sont liées. Si on part du principe que le goût pour le sucre, et donc son addiction, sont issus d'un conditionnement pavlovien primaire, je pense sincèrement qu'il est possible, par recours à un conditionnement plus élaboré, de type Skinner, de remplacer cet habitus. C'est un peu la base des thérapies cognitivo-comportementales en fait, et il s'agit d'un des rares types de thérapies psychologiques empiriquement prouvées.
Aestetik a écrit:J'ai lu ton message et je ne peux que me montrer compréhensif sur ton parcours, en particulier sur le fait que tu as entrepris une démarche d'apprentissage du fonctionnement de ton propre corps ce qui est tout à fait respectable (et relativement rare pour ainsi dire ^^).
Je n'ai pas grand chose de plus à ajouter pour t'apporter des informations, si ce n'est qu'il faut quand même faire attention au régime cétogène.
Cela parait être un type de diète particulièrement attrayant durant les premiers temps, mais qui peux rapidement se révéler très dangereux (à plusieurs niveaux) sur du moyen terme. Et je parle par expérience, pas par "Wikipédiage"
En tout cas, bonne continuation !
(PS : ce sont mes profs de fac qui ont réalisé cette étude à Bordeaux... Du coup, j'ai rigolay, posay dans mon canapay )
Lil-ina a écrit:En gros gros résumé, le conditionnement opérant (donc, celui de Skinner) diffère du conditionnement répondant en ce sens que ce n'est plus le stimulus initial qui va prédire la réponse, mais les conséquences qu'aura la réponse. Donc au lieu d'avoir : Stimulus - Réponse (conditionnement classique) tu auras Antécédant - Comportement - Conséquences. Donc soit, tu joues sur l'antécédant (qui est dans ce cas ci, l'habitude du sucre, conditionnée primairement par le Stimulus-Réponse, et donc très difficile à déconditionner), soit tu joues sur les conséquences du comportement (principes de renforcement). Le plus efficace est le renforcement positif intrinsèque, mais dans un premier temps, les renforcements externes peuvent fonctionner aussi. Si tu utilises des renforcements externes, il faudra penser (pour le maintien et la généralisation du comportement à long terme), à passer en renforcement interne par la suite (c'est à dire, par exemple, ta propre volonté, tes objectifs, tes buts).
Aestetik a écrit:3 semaines ne devraient pas poser de problème je pense
Huuuum à vrai dire peu de bien. J'ai tenu ce régime environ 4 mois de manière très stricte : pas de fruits, peu de légumes (l'équivalent de 15 g de glucides au total pour entrer en cétose minime)... Une alimentation riche en protéines et graisses (dont saturées évidement) avec un départ à environ 1500/1600 kcal à mon bon souvenir.
Pas de soucis au début puis ça s'est vite dégradé : fatigue chronique, perte de facultés mentales, perfs et physique en chute libre...
J'ai fini strié pendant 2 jours (sans muscles = dégueulasse ^^). Enfin j'étais à 800 kcal, je me levais 1j/2 (vacances d'été) et dormais au moins 12/13 h par nuit, j'avais tous les symptômes classiques (j'ai découvert plus tard le cyclage des hydrates ).
Aestetik a écrit:Pour finir, j'ai terminé H.S. et j'ai repris ce que j'avais perdu en deux jours (et plus encore) grâce à 2 kg de cette petite merveille engloutis à la cuillère sous prétexte de repartir sur une PDM "contôlée" ^^ .
h_dz a écrit:Du coup, tu penses qu'à terme je devrais surmonter l'obstacle du "combat mental" contre les fringales ? Éclaire (encore une fois) moi s'il te plaît
h_dz a écrit:Impressionnant. J'ai aussi ressenti une fatigue presque écrasante ces derniers temps. Même mon humeur a changé j'ai remarqué. Je me sens presque triste et irritable.
Lil-ina a écrit:Oui. Avec du temps. De la patience. Des dérapages. Des remises en question. Mais oui. Tant que tu n'abandonnes pas au premier "craquage" et que tu arrives à tirer des leçons de ces crises. Genre, les éléments psychologiques/émotionnels déclencheurs. Comprendre pourquoi tu as ces fringales.
Lil-ina a écrit:Manque de glucides. Tu sais, tu peux te passer du coup sucré sans te passer de glucides. Le problème du cétogène pour "guérir" ton petit soucis, c'est que plus tu vas te priver de gluglu, plus ton corps va t'en réclamer. Et les fringales risquent d'être plus intenses si en plus de ton besoin psychologique de sucre, ton corps a un besoin physiologique de glucides.
Lil-ina a écrit:Edit : Régime, pas sèche (Sinon Alban va te tuer)
Aestetik a écrit:Ah j'oubliais : même les rêves sont différents ; quand on commence à rêver de pommes Granny Smith on peut aisément penser qu'il y a un problème
Lil-ina a écrit:Et oui, je pense honnêtement (et t'imagines, c'est moi qui dit ça ) que tu devrais réintroduire des glucides et abandonner le cétogène. Ca ne te fera aucun bien actuellement. Si tu prends du poids, c'est tout simplement de la flotte avec tes stocks de glyco. Et en plus, ça te permettra de prendre en muscles en // (parce que je ne pense pas qu'il soit possible d'avoir de gros changements niveau masse musculaire sans glucides. Et oui, encore une fois, c'est bien moi qui dit ça ^^)
h_dz a écrit:kibo a écrit:... trop long, j'ai juste lu en diagonale mais j'ai juste retenuh_dz a écrit: "aaargh...t'es faible Ju'".
et je pense que c'est la seule chose a retenir.
lool ça se voit que tu n'as lu qu'en diagonale. Ton commentaire est inutile Kiboo.
Alban a écrit:Le cétogène, c'est le meilleur moyen pour ne plus penser qu'à bouffer des glucides au bout d'un moment.
Testé et approuvé par moi. Au bout de plusieurs jours sans glucides, tu ne penses plus qu'à ça, tout le temps, dans toutes les circonstances, peut importe ce que tu fais et avec qui tu le fais (je n'entrerai pas plus dans les détails, mais quand je dit "tout le temps", c'est "tout le temps").
McFly a écrit:Le cétogène n'a d'intérêt que lors du phase de sèche. Et encore, il faut "tendre" vers du cétogène mais essayer de ne pas y arriver (à part si on prépare un concours) ce qui voudrait dire faire l'impasse sur les légumes... worst connerie ever. Le cétogène en phase de stabilisation ou de prise de masse = catastrophe.
Aestetik a écrit:Une question : recherchais tu l'entrée systématique en cétose (bien que celle-ci ne soit qu'un plus accessoire pour ce qui est de la perte de poids) ou non ?
Une autre (tant qu'à abuser) : Étais-tu parvenu à un réel "0" glucide (enfin paradoxalement si c'est de l'ordre de 5 grammes, c'est dans le même ordre d'idée...) ?
Lil-ina a écrit:Personnellement, je pense que la cause est avant tout psychologique. Le goût du sucre est le premier en étant bébé, et la société actuelle a toujours cultivé ce goût là. Regarde juste le nombre fois qu'un aliment sucré est utilisé comme "récompense"! Sinon, il y a aussi le fait que le sucre agit sur le cerveau exactement de la même façon qu'une drogue dure le ferait, en activant le circuit dopaminergique.
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