par Le Docteur le 24/11/2014 16h28
Les 45 minutes, c'était un truc qui a pas mal traîné selon lequel au-delà de ce temps on commençait à "épuiser" le système hormonal. Traduction :
<45 minutes = stimulation du système hormonal
>45 minutes = baisse un peu plus chronique de la testostérone.
On parlait en général de "testostérone" et d'ailleurs pas de système dans son entier (on pourrait pourtant parler de balance avec le cortisol, etc.)Je ne sais pas d'où venait l'étude '(il doit y en avoir une) mais ça a été pas mal (et longtemps) populaire. Je crois que je l'ai vu chez Jones, Platz-Costa utilisait aussi cette idée etc.
J'ai souvent lu aussi pas mal de champions qui conseillaient des entraînements d'une heure maxi (Labrada, par exemple, Mentzer, évidemment, etc.)
C'est un vieux truc, donc. J'aurais tendance à dire qu'il doit y avoir une part de vérité, empiriquement.
On peut s'entraîner aussi rapidement. Les deux types d'entraînement où j'ai obtenu de bons résultats étaient inférieur à 45 minutes. Je me rappelle même être parfois passé faire des séances de 20-30 minutes.
Une fois, je trichais : je faisais deux séance par jour 4 fois par semaine.
Pour ce qui est de l'intensité, c'est problématique déjà de définir ce que c'est : sentiment subjectif de travail ? d'épuisement ? Constat objectif de "compression" de la charge de travail dans le temps ? Utilisation de techniques dite d'"intensification" (qui reviennent à prolonger le mouvement ou à augmenter une de ses "dimensions", comme le travail négatif) ?
Je me rappelle d'un article de Mentzer où il tournait autour du pot pendant tout l'article pour parler de l'intensité, dont il finissait par dire que c'était un "concept vivant" (appel à son expérience vécue).
Il évitait en général de se demander s'il parlait de surcharge musculaire ou nerveuse.
Dans l'absolu, on sait effectivement que plus on va loin dans les séries et on s'acharne à reculer l'arrêt d'une série, plus on tend à être crevés plus tôt. Maintenant il y a plusieurs manière d'être "vidés". Si c'est parce qu'on ne s'est pas encore habitué à un type d'exercice il y a forcément une capacité à augmenter sa capacité d'absorption d'un travail donné. Si on tient "sur les nerfs", ce sera comme pour toute activité de ce type : on sortira "vidé" et il vaut mieux éviter de le faire à chaque fois.
Le simple fait de courir après les poids finit par devenir stressant, d'où parfois le besoin de faire un pas en arrière.
Maintenant, on sait que certains semblent cumuler intensité/durée (Arnold, au hasard), mais l'entraînement de Arnold ce n'est pas durée + HIT, c'est entraînement au tonnage "éclair" (en l'occurence ça prend du temps quand même pour 25 séries par groupe) + durée relative.
A ce niveau on peut même considérer que l'entraînement "fantôme" suivi par Steve Michalik ou John Defendis était "intense" en ce qu'il ne comprenait pour ainsi dire pas de repos (pour des entraînements équivalent presque à une journée de travail - 2x3h !).
Il faudrait donc s'entendre sur ce qu'on entend par intensité.