par StickDeath le 07/03/2004 07h59
jai trouver un truc interesent sur le net :
Athlètes génétiquement modifiés ?
Une thérapie génique combinée à un entraînement sportif intensif a permis de multiplier par deux la taille de certains muscles chez les rats.
Etats-Unis
16/02/2004 - En direct du congrès de l'AAAS à Seattle.
Une manipulation génétique ciblée combinée à un entraînement intensif peut améliorer de façon impressionnante la taille des muscles chez les rats. Aucun effet secondaire n'est à signaler. Dans le contexte actuel de lutte acharnée des autorités contre le dopage, on peut s'étonner que les résultats de Lee Sweeney et son équipe, présentés ce matin lors du congrès annuel de l'AAAS et à paraître dans la revue Journal of Applied Physiology, aient sucité autant d'enthousiasme de la part de la communauté scientifique.
Les chercheurs de l'université de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, ont utilisé la technique de transfert de gènes - aussi connue sous le nom de thérapie génique, quand elle vise à soigner des maladies - pour insérer dans le patrimoine génétique de rats le gène codant pour une hormone de croissance baptisée IGF-1 (insulin-like growth factor). Ce gène a été injecté dans les muscles des animaux au moyen d'un virus modifié. Après huit semaines, les muscles des souris sédentaires ont grossi de 15 à 30 %. Ce résultat est comparable à celui d'un rat qui s'entraîne intensivement pendant le même laps de temps. L'insertion du gène de l'IGF-1 combinée à un entraînement sportif intensif (il s'agissait pour les rats de monter à une échelle et de s'y pendre) a multiplié par deux la puissance musculaire des animaux par rapport à des rats simplement bien entraînés.
Selon lui, l'IGF-1 pourrait être une solution pour lutter contre la dystrophie naturelle des muscles lors du processus naturel du vieillissement ou contre les maladies musculaires comme la maladie de Duchenne. Le chercheur espère tester cette technique d'amélioration des performances musculaires sur les êtres humains dès 2005.
Lee Sweeney ne cache pas ses doutes sur le fait que des athlètes vont s'intéresser de près à cette technique. “Si le traitement s'avère efficace pour soigner ou soulager les dystrophies musculaires sévères, il sera dans un premier temps réservé à ces patients qui devront suivre des protocoles cliniques très stricts. Mais à partir du moment où les personnes âgées utiliseront la thérapie pour compenser la perte naturelle de leur masse musculaire, il deviendra difficile, voire impossible, d'empêcher les sportifs de l'utiliser eux aussi pour améliorer leurs performances”. Le chercheur place ce futur dans une vingtaine d'années.
impresionnent non?
source : quebec science