A quelle adresse doit-on t'envoyer notre ebook sur la PRISE DE MUSCLE ?

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Questions précises et discussions sur la diététique sportive

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar schnapps01 le 30/05/2023 17h10

Salut à tous,

Je ne savais pas trop dans quelle section du forum poster ce message, mais il me semble que ça s'approche des questions de santé, désolé si ça n'a pas sa place ici!

En fait je voulais discuter du rapport au corps et plus particulièrement de la dysmorphie, qui fait qu'on peut se percevoir autrement qu'on ne l'est vraiment.
Je m'explique:
je ne veux pas faire de généralités mais j'ai le sentiment que beaucoup de personnes se mettent à la musculation pour changer le rapport qu'ils ont avec leur corps. Que l'on se trouve trop maigre, trop gros, pas assez musclé et j'en passe... on a tous notre propre bataille personnelle et un cheminement psychologique qui peut nous amener à nous mettre à la musculation.
En ce sens je trouve que c'est un beau sport car il demande un dépassement de soi, et physique (pour souvent lutter contre sa propre "nature") et psychologique (pour essayer de faire sauter les barrières de ce qu'on croit possible ou non).
Pourquoi alors je veux parler de dysmorphie: je trouve qu'il est très difficile d'être objectif sur son physique. Et c'est régulièrement que je vois des mecs sur SP avec des physiques impressionnants minimiser les résultats de leur travail.
Dans l'autre sens, on peut aussi avoir le sentiment quand on débute et qu'on voit les premiers résultats, qu'on commence à être balèze (sentiment qui s'évanouit vite dès qu'on a un vrai balèze dans les parages :lol: ).
Je me souviens il y a des années de ça, un mec avec qui je travaillais et qui avait un physique super propre m'a dit: "je me suis calmé sur la muscu parce que mes proches commençaient à me dire que c'était too much, je ne m'en étais pas rendu compte". Mis à part le jugement des proches sur lequel je n'émettrais pas d'avis, je trouve ça intéressant de ne plus se "voir" tel qu'on est vraiment.
Est ce que vous pensez que les pratiquants de musculation sont plus à même de développer une forme de dysmorphie? Est il vrai que plus on arrive à obtenir des résultats, plus on souhaite en avoir? Comme une course au "toujours plus"?
Ou alors peut être s'agit t'il de fausse modestie et que tous les balèzes se trouvent balèzes mais ne veulent pas passer pour de gros narcissiques :lol:

Voilà, c'était la petite réflexion du jour :)
schnapps01
 
Messages: 80
Inscription: 08/11/2020 11h35
Réputation: 0


Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar Train_Hard_Win_Easy le 31/05/2023 09h41

Salut Schnapps :)

C'est une question intéressante effectivement !

Pour ma part, je pense qu'on soit pratiquant de musculation ou non, on n'est jamais très objectif avec soi-même, on ne se voit jamais (ou rarement) comme les autres nous voient. En général, on a tendance à être plus dur avec soi qu'avec les autres.

Pour la musculation, c'est assez souvent qu'on entend que ce sont d'abord les proches qui constatent les changements avant le pratiquant lui-même. Je pense que comme on se voit tous les jours, on ne perçoit pas le changement au quotidien car il est minime, on ne s'en rend compte que bien après, quand il est bien visible.

Quand on est pratiquant passionné, ce n'est pas qu'on minimise son travail mais plutôt qu'on regarde généralement comment sont "les meilleurs" et du coup on peut se trouver correct mais pas non plus fou fou en comparaison de ceux qui sont en haut du panier. On se dit qu'on a encore pas mal de boulot (on peut aussi se rendre compte avec le temps qu'on n'aura jamais ce niveau quand la vie nous rattrape ou qu'on ne joue pas avec les mêmes cartes :lol: ).

Du coup, on peut être amené à en vouloir toujours plus car on n'est pas satisfait tant qu'on n'a pas atteint ce niveau. Et il y a aussi le fait que c'est plaisant de constater qu'on progresse, aussi bien en muscle et en force, donc on en veut encore et encore. Mais avec le temps, l'âge et les éventuelles blessures, on s'assagit quand même. Et on réalise aussi qu'il n'y a pas que ça dans la vie :)

Pour finir, les 2 cas que tu cites existent, la fausse modestie et celui qui ne se voit pas comme les autres le voient (il faut de tout pour faire un monde :lol: ), mais je pense que le second est plus fréquent car comme dit plus haut, on est généralement plus dur avec soi-même qu'avec les autres, on a beaucoup plus de mal à être objectif.

Merci pour le partage de cette petite réflexion en tout cas ;)
Avatar de l’utilisateur
Train_Hard_Win_Easy
 
Messages: 34982
Inscription: 14/08/2014 23h28
Réputation: 588

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar carrera13 le 31/05/2023 10h30

schnapps01 a écrit:........Est il vrai que plus on arrive à obtenir des résultats, plus on souhaite en avoir? Comme une course au "toujours plus"?............


Peut être que l'objectif n'est pas le résultat mais la performance, performance qui engendre un résultat physique...

Quand on passe de 4*10 à 40kg à 4*10 à 80kg s'est t'on focalisé sur la perf ou le résultat...
Et peut être qu'on ne souhaite pas forcément "en avoir plus" mais c'est la continuité de l'évolution, celui qui se satisfait de son 4*10 à 60kg et va chaque semaine rester sur sur cette perf finira par se lasser, arrêter, alors qu'évoluer motive.
carrera13
 
Messages: 548
Inscription: 17/02/2019 19h14
Réputation: 33

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar schnapps01 le 31/05/2023 10h41

Merci pour vos réponses!

Effectivement, je pense que c'est quelque chose d'assez général de ne pas se rendre vraiment compte de l'image qu'on renvoi.
Mais dans un milieu comme la musculation, où la résultante même des efforts fournis est un changement physique (quand tout se passe bien), et que bien souvent c'est dans ce but précis que la pratique commence, je me dit que peut être que ça accentue ce phénomène de "malperception" (je viens d'inventer ce mot :lol: )!

Je suis d'accord sur le fait qu'on a tendance à s'inspirer des meilleurs pour se donner des objectifs, d'ailleurs dans un sens heureusement, car sinon comment se dépasser sans source de motivation!
Cela dit, et je pense que ça rejoint ce que tu dis sur le fait de devenir plus "sage", il faut réussir à prendre du recul sur ses propres capacités à se transformer et ne pas se comparer à n'importe qui car ça peut être une source de frustration.
C'est là aussi que les photos peuvent faire du bien, car quand on a l'impression de ne pas avancer et qu'on regarde des photos plus anciennes, on peut se rendre compte qu'il ya quand même eu un chemin de parcouru.

Carrerra13: je pense que les deux sont liés. Il y a un objectif de performance, mais pas sûr que celui-ci soit la source première de motivation pour commencer à pratiquer.
Par rapport à cet effet lassant, Rudy en a souvent parlé dans ses podcasts où il évoque tous les efforts à fournir pour continuer à prendre 0.5cm en une année sur certains muscles, et ce qui est notable c'est qu'il ne parle pas de s'être lassé de ne plus monter sur les barres, mais d'avoir atteint un très bon physique et que pour avoir "mieux" ça demanderait de ne plus avoir de vie à côté.

Bref, je m'égare mais je trouverais ça intéressant d'avoir le ressenti de plus de pratiquants sur ce sujet et notamment des confirmés car ayant déjà un bon physique, comment se perçoivent ils?
schnapps01
 
Messages: 80
Inscription: 08/11/2020 11h35
Réputation: 0

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar pierrebouttier le 31/05/2023 11h16

Salut,

Pour moi ça dépend du niveau de pratique, de l'expérience et de la maturité en général.

Quand tu es jeune, ou débutant, tu te vois à la fois
- trop bon, trop musclé, trop beau, ... en te comparant à ceux qui n'en font pas
- pas assez musclé, pas assez harmonieux (j'ai un point faible pecs / bras ...), pas assez doué (je n'ai progresser que de X) et donc en se rabaissant constamment

Quand tu passe ce stade tu comprends que les progrès physique ne sont qu'un petit bonus dans une pratique plus globale. On change de paradigme, on ne s'entraine plus pour être le plus musclé, la destination, mais déjà parce qu'on aime le chemin : on aime se donner, on aime atteindre des petits objectifs de séance en séance (+ une rep, un kg ...).
L'app. S.P Training - cahier d'entrainement, cycles et coach - V3 disponible sur Android, ASAP sous iOS. Je cherche des beta testeurs sous iOS.
Avatar de l’utilisateur
pierrebouttier
 
Messages: 3204
Inscription: 10/06/2019 10h22
Réputation: 83

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar Train_Hard_Win_Easy le 31/05/2023 12h14

Pour illustrer, on trouve pas mal de choses sur le net :lol:

Image

Image

Image

Image
Avatar de l’utilisateur
Train_Hard_Win_Easy
 
Messages: 34982
Inscription: 14/08/2014 23h28
Réputation: 588

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar schnapps01 le 31/05/2023 13h47

pierrebouttier a écrit:Salut,

Pour moi ça dépend du niveau de pratique, de l'expérience et de la maturité en général.

Quand tu es jeune, ou débutant, tu te vois à la fois
- trop bon, trop musclé, trop beau, ... en te comparant à ceux qui n'en font pas
- pas assez musclé, pas assez harmonieux (j'ai un point faible pecs / bras ...), pas assez doué (je n'ai progresser que de X) et donc en se rabaissant constamment

Quand tu passe ce stade tu comprends que les progrès physique ne sont qu'un petit bonus dans une pratique plus globale. On change de paradigme, on ne s'entraine plus pour être le plus musclé, la destination, mais déjà parce qu'on aime le chemin : on aime se donner, on aime atteindre des petits objectifs de séance en séance (+ une rep, un kg ...).



Je ne crois pas que ce soit aussi simple, perso je suis débutant, mais j'aime la pratique dans sa globalité (réussir mes objectifs, les sensations physiques et psychologiques etc). Même si ma motivation première était la transformation physique, aujourd'hui j'ai compris que la musculation c'est bien plus que ça.
Tu peux aimer le chemin, mais continuer de t'entrainer aussi pour avoir le corps qui va avec :)

Train hard, ouais bien sûr tu en vois plein comme ça sur le net! :lol:
schnapps01
 
Messages: 80
Inscription: 08/11/2020 11h35
Réputation: 0

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar Hellraiser le 10/06/2023 12h21

Sujet intéressant qui sort de ce qu'on a l'habitude de traiter ici. :)

schnapps01 a écrit:Pourquoi alors je veux parler de dysmorphie: je trouve qu'il est très difficile d'être objectif sur son physique. Et c'est régulièrement que je vois des mecs sur SP avec des physiques impressionnants minimiser les résultats de leur travail.

Je ne sais pas si c'est réellement une question d'être objectif avec son physique, mais peut-être un niveau d'exigence qui nous pousse à toujours atteindre le stade supérieur. Cela dépend également des objectifs de chacun.

Je pense être moi-même également un peu comme ça, mais ce n'est pas du tout un trait de caractère qui se limite à la musculation. Par exemple, que ce soit pour mon parcours scolaire ou pro, je n'ai jamais réellement été satisfait de ce que j'ai réussi dans la vie. Certains ressentent une immense joie à obtenir le bac, le permis, à réussir leurs études, à évoluer au sein de leur entreprise, etc ... Même lorsque j'avais trimé comme un chien ces deux dernières années afin de terminer mes études pour finalement m'en sortir confortablement ... bah ma réussite m'en avait touché une sans faire bouger l'autre, comme dirait l'autre. A la place, plutôt une réaction du type : "encore heureux que je réussisse ou évolue, vu l'investissement déployé. De toute façon, je n'avais pas le choix que de réussir.".

C'est très certainement pareil en musculation pour ce type de personne. Ce n'est peut-être pas une question de minimiser les résultats de leur travail, mais plutôt une insatisfaction liée à leurs propres objectifs.

schnapps01 a écrit:Dans l'autre sens, on peut aussi avoir le sentiment quand on débute et qu'on voit les premiers résultats, qu'on commence à être balèze (sentiment qui s'évanouit vite dès qu'on a un vrai balèze dans les parages ).

Pour beaucoup de pratiquants, les premiers résultats sont toujours satisfaisants oui, même si parfois quelques uns sont satisfaits alors que lesdits résultats ne sont même pas encore présents. :lol:

schnapps01 a écrit:Je me souviens il y a des années de ça, un mec avec qui je travaillais et qui avait un physique super propre m'a dit: "je me suis calmé sur la muscu parce que mes proches commençaient à me dire que c'était too much, je ne m'en étais pas rendu compte". Mis à part le jugement des proches sur lequel je n'émettrais pas d'avis, je trouve ça intéressant de ne plus se "voir" tel qu'on est vraiment.

Il faut également relativiser ce qu'est ce too much. Tu sais, pour beaucoup de monde, too much démarre au simple fait d'avoir des abdos un peu visibles ou juste être athlétique. En témoigne tous ces extraits d'émissions ou d'interviews où des laiderons sans aucune condition physique et hygiène de vie, maquillées comme des voitures volées et habillées avec des sacs à patates se permettent de dézinguer à tout va sans jamais faire preuve d'humilité ou se remettre en question.

Cela frôlerait la phycologie de comptoir mais selon moi, si le too much provient de la famille, particulièrement la mère, c'est qu'elle ne supporte pas de voir son petit bébé changer physiquement, s'il provient de l'entourage c'est de la pure jalousie, s'il provient d'inconnus c'est une pure hypocrisie qui vise à descendre ce qu'ils n'obtiendront jamais (plus facile de se persuader qu'on ne désire pas quelque chose plutôt que de se donner les moyens de l'avoir).

Au delà de ça, depuis quand l'avis des gens devrait il compter ? Parce que, personnellement, lorsque je vois le mode de vie de la majorité, ça donne largement envie de nager à contrecourant.

schnapps01 a écrit:Est ce que vous pensez que les pratiquants de musculation sont plus à même de développer une forme de dysmorphie? Est il vrai que plus on arrive à obtenir des résultats, plus on souhaite en avoir? Comme une course au "toujours plus"?

Les pratiquants de musculation sérieux et investis, je ne pense pas vraiment. Le rapport avec le corps tend plutôt à être par la suite détaché, comme si celui-ci était plus un outil qu'autre chose, du moins c'est mon cas.

Par contre, je pense que chez les jeunes ou les accrocs des réseaux sociaux, là, c'est une autre histoire ! Les gens deviennent zinzins (cf. toutes les pratiques à risque qu'on voit régulièrement).

Quant au toujours plus, on pourrait se demander si cela est une mauvaise chose en soi. Après tout, sans cela, l'humanité ce ne serait certainement pas grand chose si on ne courait pas après le progrès ... même si actuellement la mode est plutôt à la déconstruction et à la régression. :lol:

schnapps01 a écrit:Ou alors peut être s'agit t'il de fausse modestie et que tous les balèzes se trouvent balèzes mais ne veulent pas passer pour de gros narcissiques

J'ai du mal avec la fausse modestie, je me demande même si cela existe réellement. Il faudrait vraiment être tordu pour être comme cela.

Ceux que tu trouvent balèzes ne se trouvent pas balèzes parce qu'eux-mêmes regardent le balèze au dessus d'eux, tout simplement. Puis, celui que tu trouvais balèze hier te semblera bien plus banal demain, et celui que tu trouvais justement too much deviendra le balèze.

Train_Hard_Win_Easy a écrit:Pour ma part, je pense qu'on soit pratiquant de musculation ou non, on n'est jamais très objectif avec soi-même, on ne se voit jamais (ou rarement) comme les autres nous voient. En général, on a tendance à être plus dur avec soi qu'avec les autres.

+1 !

Parfois à tord, car on a l'impression d'être trop dur avec soi-même alors on en deviendrait presque trop gentils avec certains. :lol: Il faut dire que comme il ne faut pas trop brusquer les gens aujourd'hui, on préfère y aller mollo et ne pas les décourager.

Train_Hard_Win_Easy a écrit:Je pense que comme on se voit tous les jours, on ne perçoit pas le changement au quotidien car il est minime, on ne s'en rend compte que bien après, quand il est bien visible.

On ne se voit que soi mais surtout on ne voit pas les autres ! On oubli donc un peu ce que c'est d'être normal, et on pense que tout le monde est à peu près comme nous puisque le pratiquant de musculation baigne souvent dans un microcosme où beaucoup sont balèzes. Généralement, la réalité revient au galop l'été lorsque les gens commencent à se dévêtir. Ca fait une piqure de rappel et c'est une bonne chose.

Train_Hard_Win_Easy a écrit:On se dit qu'on a encore pas mal de boulot (on peut aussi se rendre compte avec le temps qu'on n'aura jamais ce niveau quand la vie nous rattrape ou qu'on ne joue pas avec les mêmes cartes :lol: ).

Le combo gagnant pour progresser de manière optimale : dope et aides sociales pour ne pas bosser.
Image
Image

pierrebouttier a écrit:Quand tu passe ce stade tu comprends que les progrès physique ne sont qu'un petit bonus dans une pratique plus globale. On change de paradigme, on ne s'entraine plus pour être le plus musclé, la destination, mais déjà parce qu'on aime le chemin : on aime se donner, on aime atteindre des petits objectifs de séance en séance (+ une rep, un kg ...).

+1 !

schnapps01 a écrit:Même si ma motivation première était la transformation physique, aujourd'hui j'ai compris que la musculation c'est bien plus que ça.
Tu peux aimer le chemin, mais continuer de t'entrainer aussi pour avoir le corps qui va avec

Sauf si tu es à fond dans une optique culturiste ... Auquel cas la transformation physique restera toujours la motivation principale, ce qui n'empêche pas de chérir tous les autres aspects bien évidemment !
Avatar de l’utilisateur
Hellraiser
 
Messages: 4800
Inscription: 03/09/2019 19h17
Réputation: 170

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar Train_Hard_Win_Easy le 13/06/2023 09h59

Hellraiser a écrit:Il faut également relativiser ce qu'est ce too much. Tu sais, pour beaucoup de monde, too much démarre au simple fait d'avoir des abdos un peu visibles ou juste être athlétique.

Oui parce que pour ces personnes c'est déjà difficile à atteindre, sans doute parce qu'elles sont incapables de faire le moindre effort dans l'assiette ou à la salle.
Hellraiser a écrit:Parfois à tord, car on a l'impression d'être trop dur avec soi-même alors on en deviendrait presque trop gentils avec certains.

Oui mais en fait on est sûrement tous comme ça. Tu vas toujours te trouver un truc qui ne va pas alors que si tu croises un mec à peu près foutu comme toi tu vas le trouver bien :)
Hellraiser a écrit:On ne se voit que soi mais surtout on ne voit pas les autres ! On oubli donc un peu ce que c'est d'être normal, et on pense que tout le monde est à peu près comme nous puisque le pratiquant de musculation baigne souvent dans un microcosme où beaucoup sont balèzes.

Totalement.
Hellraiser a écrit:Généralement, la réalité revient au galop l'été lorsque les gens commencent à se dévêtir. Ca fait une piqure de rappel et c'est une bonne chose.

Oui, nous sommes allés à la plage l'été dernier et ça fait peur ! Pas de surprise pour les adultes, par contre quand on a vu que la plupart des enfants commençaient à être en surpoids ça fait de la peine parce que si ça commence déjà à cet âge là, comment seront-ils à l'âge adulte ?
Hellraiser a écrit:Le combo gagnant pour progresser de manière optimale : dope et aides sociales pour ne pas bosser.

:lol:
Hellraiser a écrit:Je ne sais pas si c'est réellement une question d'être objectif avec son physique, mais peut-être un niveau d'exigence qui nous pousse à toujours atteindre le stade supérieur. Cela dépend également des objectifs de chacun.

Je pense être moi-même également un peu comme ça, mais ce n'est pas du tout un trait de caractère qui se limite à la musculation.

Oui tout à fait. Pour les arts martiaux c'est pareil, tu passes à peine une ceinture que tu as déjà la suivante dans le viseur ;)
Avatar de l’utilisateur
Train_Hard_Win_Easy
 
Messages: 34982
Inscription: 14/08/2014 23h28
Réputation: 588

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar ArnaudVrv le 15/06/2023 17h32

Alors ta question me touche particulièrement car je suis en plein dedans

Enfait ce qui se passe c'est qu'au début on découvre la musculation, on a nos premiers gains musculaire et on voit la musculation sans la part d'ombre derrière. On pense même que des physique hors norme sont atteignable naturellement.

Au fil du temps on est de plus en plus entouré par des physiques faisant de la musculation et c'est devenu la norme pour nous ce qui rend nos résultats moins bon a nos yeux qu'a nos début et les réseaux sociaux n'arrange pas les choses. Notre vision général de ce qu'est un niveau intermédiaire change avec le temps

Le point de non retour mentalement c'est quand on se rend compte de la soit disant limite naturel et du facteur extrêmement important de la génétique.
Le fameux triangle du naturel : massif OU sec mais pas les deux
Le moment ou tu vois des chargés s'entraîné avec la moitié de ton intensité avoir les même résultats que toi (et encore c'est quand tu as une bonne génétique)

Et personnellement ce qui m'a déprimé c'est quand je suis passé d'une salle tout publique a une salle "Hardcore" qui m-était nécessaire pour avoir accès a du meilleur matos et des haltères un peu plus lourde mais malheureusement avec des compétiteurs et la moitié des adhérents chargé a la sauce magique voir la GH ou même l'insuline. Je suis passé du plus gros de la salle de loin a dans la moyenne et mentalement c'est pas simple.

Le truc c'est que peu importe notre niveau on ne sera jamais satisfait car plus on progresse plus ce genre de physique est "normal" pour nous et donc être impressioné est difficile

J'ai un FFMI aux environs de 26 après 11ans de musculation dans des conditions optimal donc avec une très bonne génétique pour la masse ( études a distance depuis le début de la pratique a 17ans, boulot a domicile sans aucune dépense autre que la salle de sport, un métier dans le fitness qui me permet de me focus entièrement sur la musculation)

Et pourtant je me sent moins bien dans mon corps qu'a mes débuts quand je commençait a peine a progresser.
Même niveau perf je me rappel avoir été plus fier de mon premier 8x100 au couché que de mon premier 8x140.

D'ailleurs ma plus grande peur c'est de perdre ma masse musculaire après 40ans, je suis d'ailleurs a 90% décidé a faire de la TRT quand j'atteindrait cette âge pour au moins maintenir ce que j'ai actuellement (bon j'ai encore 12ans pour changer d'avis)

Pour résumé, nos attentes avec le temps augmentes mais le mur du naturel et de la génétique reste fixe ça explique pas mal pourquoi on se sent mal dans notre corps après des années de pratiques quand l'illusion d'atteindre son but est détruite
28ans 1m72 96kg
11ans de musculation
Coach sportif et préparateur physique

Perfs : Bench Press 2x202 ; Dips 79xBW ; Soulevé de terre partiel (Genoux) 5x280 ; Strict Curl 82.5kg ; Rowing barre 48x100 ; Rowing Haltère 58x35
Avatar de l’utilisateur
ArnaudVrv
 
Messages: 132
Inscription: 11/06/2023 05h25
Réputation: 15

Dysmorphie avec la pratique de la musculation ?

Messagepar schnapps01 le 18/07/2023 19h15

Je viens juste de voir vos réponses, merci, je trouve ça super intéressant!
schnapps01
 
Messages: 80
Inscription: 08/11/2020 11h35
Réputation: 0


Coaching avec Rudy Coia
Musculation avec haltères
Le meilleur de SuperPhysique

Retourner vers Diététique, santé et longévité



 


  • DISCUSSIONS EN RELATION
    Réponses
    Vus
    Dernier message

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: aucun utilisateur enregistré et 6 invités

A PROPOS DE NOUS

Fondé en 2009, SuperPhysique™ est une communauté de passionnés de musculation 100% naturel (sans dopage).

SuperPhysique est dédié aux femmes et aux hommes qui travaillent dur, sans tricher, pour atteindre l'excellence physique.

Nos valeurs sont la progression, la performance, la persévérance et l'effort.

NOS VALEURS

 
© 2009-2024 SuperPhysique™