Peter a écrit:Combien de fois par jour?
En cherchant sur google j’ai trouvé ça, mais je ne suis pas sur que c’est bien cela que tu cherches ?
<<Les orties : Il y en a 3 sortes, les deux que l'ont trouve dans l'hémisphère nord ont une toxicité faible, mais qui peut provoquer des allergies à certaines personnes. Faites un test sur l'intérieur du bras une journée avant de vous foutre une fouetté magistrale. Il existe une variété dans l'hémisphère sud à haute toxicité. Rappelons que l'ortie combine un effet immédiat (sensation de piqûre) et un effet retard (démangeaisons). La règle d'or est de ne pas se gratter !>>
<<Tout le monde connaît les effets de l’urtication sur la peau ; il naît sur la partie frappée ou piquée par l’ortie de petites vésicules blanches ; une vive démangeaison se développe. le pourtour des vésicules rougit, s’enflamme et devient le siège d’une chaleur mordicante ; puis, au bout d’un certain temps, l’irritation se dissipe et la peau revient peu à peu à son état naturel.
Pour trouver l’explication de ce phénomène, le physiologiste s’est armé d’un bon microscope et a vu que les poils fins dont la feuille d’ortie est hérissée sont autant de petits tuyaux qui aboutissent à de petites glandes ou utricules contenant une liqueur âcre et caustique. Ces poils, très acérés, s’enfoncent dans la peau, s’y rompent, et laissent écouler leur liquide irritant, qui occasionne presque aussitôt le phénomène de l’urtication.
On voit, d’après cela, qu’entre la flagellation et l’urtication il existe cette différence, que la première agit extérieurement et que l’afflux du sang à la peau est déterminé par la percussion, qui va souvent jusqu’à la meurtrissure, et quelquefois jusqu’à l’attrition de la partie ; tandis que l’urtication agit intérieurement par l’irritation que produit dans le tissu cutané la liqueur âcre des poils de l’ortie ; cette irritation est d’autant plus vive qu’il y a eu plus de poils d’ortie brisés et de liqueur versée dans l’épaisseur de la peau.
Si l’urtication fut, de tout temps, employée pour favoriser certaines éruptions cutanées dont le retard ou le développement difficile, incomplet, amène toujours de graves désordres dans l’économie, elle fut encore plus généralement dirigée contre l’impuissance pour cause d’atonie des organes génitaux. Elle s’applique directement sur les parties sexuelles ; ce qui ne pourrait se faire de la flagellation, à cause de la délicatesse et de la grande sensibilité de ces parties. Ensuite, où trouver un stimulant local plus prompt et aussi énergique ? À peine l’organe a-t-il été urtiqué, que le sang y afflue en abondance, il s’échauffe, entre en turgescence et devient propre à consommer l’acte auquel la nature l’a destiné.
L’urtication se fait avec des orties vertes fortes et vigoureuses ; on choisit, de préférence, l’ortie grièche ou petite ortie, parce qu’elle offre des poils plus nombreux, plus acérés et des glandes contenant un liquide plus âcre. On frappe vivement et en tous sens sur la partie, jusqu’à ce qu’une cuisson brûlante s’y développe ; on cesse alors et on attend le résultat. Il est rare que cette opération bien faite ne produise point une érection passagère, et si l’on a soin de la renouveler de temps à autre, elle dilate les corps caverneux par le sang qu’elle y amène et finit par restituer la fonction érectile qui était perdue.
Nous terminons ce chapitre par un passage de Pétrone, qui ne laisse aucun doute sur l’efficacité de l’urtication :
« Cette partie de mon corps, par laquelle j’étais autrefois un Hercule, tomba morte et plus froide que la glace ; elle semblait retirée au fond de mes entrailles, lorsque Énothée, prêtresse de Vénus, armant ses mains d’une poignée d’orties vertes, m’en frappa légèrement, et la partie défaillante reprit tout à coup sa première vigueur. »
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