L’augmentation de la force est toujours liée dans un premier temps à des adaptations nerveuses (coordination intramusculaire) puis à des adaptations périphériques (hypertrophie)
1 - Augmentation du volume musculaire (hypertrophie) :
Une augmentation de la force par hypertrophie dépend du type d’entraînement effectué : il faut que le stimulus d’entraînement soit suffisamment long (8-12 répétitions dynamiques), d’intensité moyenne (environ 50-70 % de la FMV) et en contraction lente, pour qu’il y ait une augmentation de la masse musculaire.
Des stimuli de haute intensité, avec peu de répétitions (1-3 répétitions dynamiques) ou durant un laps de temps très court, en agissant sur la force maximale, permettent d’augmenter la force principalement en agissant sur la coordination intramusculaire, donc sans hypertrophie.
2 - Gain et diminution de la force en fonction de la durée d’acquisition
Généralement une augmentation rapide de la force se traduit par une régression aussi rapide après l’arrêt de l’entraînement. Un haut niveau de force acquis au fil des années régresse plus lentement.
En revanche il a été constaté que le gain de force persiste plus longtemps lorsqu’il est le résultat d’une augmentation de la masse musculaire plutôt que de l’amélioration de l’innervation des unités motrices et de la coordination intramusculaire qui en découle.