Dadu a écrit:voila comment on fabrique des obèses...
Alban a écrit:Non, non, non, je ne suis pas d'accord.
Les obèses ou la plupart des personnes en surpoids, sauf cas pathologiques (maladies génétiques), s'ils se bougeaient un peu le cul et s'il arrêtaient de manger comme des grosses vaches, il n'auraient pas ce problème.
Depuis douze ans, leur population apprend à bien se nourrir
Fleurbaix et Laventie, « Villes santé »
Depuis près de douze ans, Fleurbaix et Laventie (Pas-de-Calais), vivent une expérience unique. Ce sont des « Villes santé ». On apprend aux habitants, dès leur plus jeune âge, à avoir une bonne hygiène de vie et une alimentation saine. Enquête là où les crudités tiennent la dragée haute aux frites et à la carbonade.
FLEURBAIX-LAVENTIE (de notre envoyé spécial). - Ce jeudi matin, c'est l'heure du petit-déjeuner pour les CM2 de l'école Sainte-Jeanne-d'Arc. Au réfectoire, toute une équipe s'active à préparer un parfait repas équilibré. Pain ou céréales, laitages, fruits, beurre et sucre en quantité raisonnable. Et de l'eau, bien sûr. « La seule boisson vraiment nécessaire à l'organisme », explique Carole, une diététicienne.
Voilà douze ans que les 4 450 habitants de Laventie vivent au rythme du programme « Ville santé ». Les enfants apprennent, dès la maternelle, à avoir une alimentation saine.
Cours de géographie et fruits exotiques
Ce matin, c'est l'occasion de faire le bilan annuel. Avant de prendre son plateau et de se servir à l'appétissant buffet, tout le monde passe à la pesée, puis sous la toise. Une fois ce court rituel passé, les enfants s'attablent et Carole discute avec eux. « Que faut-il pour un petit-déjeuner complet ? » Les réponses fusent : « Du lait, pour les ' nonoss ' ! », « Du pain, pour l'énergie ! », « Des fruits, y'a plein de vitamines ! ». Et du sucre, aussi, « mais pas trop, sinon on a des caries... » Impressionnant. Charles-Adrien, un petit blond de dix ans, coiffé en brosse, profite de l'occasion pour dénoncer « papa » qui ose mettre du beurre « ET » de la confiture sur ses tartines. « Il a le droit, le rassure Carole. Mais il ne faut pas faire ça tous les jours... »
« À l'origine, nous voulions apporter aux enfants une meilleure information nutritionnelle pour modifier les habitudes de toute la famille », rappelle Agnès Lommez-Nicol, coordinatrice du projet, également mené par la commune voisine de Fleurbaix (2 480 habitants).
L'expérience a été lancée par des médecins. Elle est soutenue par les ministères de l'Éducation nationale et de la Santé, ainsi que par des grands groupes de l'industrie agroalimentaire. « Il s'agit d'éviter l'obésité chez les jeunes et les adultes, ainsi que les problèmes liés à une mauvaise hygiène de vie, par exemple les maladies cardiovasculaires. »
Pas question d'endoctrinement, la sensibilisation se fait en douceur. Une visite de moulin, et c'est l'occasion d'étudier le pain. Un cours de géo, et on en profite pour découvrir les fruits exotiques. À la cantine l'instituteur prend le temps d'expliquer ce qu'il y a au menu, et d'éveiller la curiosité gustative de sa classe. Avec un peu de pédagogie, c'est fou comme le poisson ou les épinards passent mieux !
« Chaque trimestre, nous mettons en valeur un fruit ou un légume de saison, poursuit Agnès. Nous distribuons des plaquettes informatives aux familles. On leur propose des recettes. » Ce qui n'est pas pour déplaire aux commerçants du quartier. Nathalie, la boulangère, est ravie : « Ça donne un autre son de cloche que tous ces régimes qui interdisent les féculents. « Ville santé » a bien décrit les nombreux avantages du pain. »
Frites ou crudités ?
Dans un local de l'association, les dossiers sur les habitants s'accumulent. « On ne sait plus où les mettre, s'amuse Agnès, au milieu des piles de documentation. Nous avons un partenariat avec l'Inserm. L'Institut analyse notre travail et l'évolution de la santé de la population depuis le début. » Résultat : ici, l'obésité infantile stagne à 10 % depuis 1992, alors qu'elle a grimpé à 17 % dans le reste de la France.
Dans les deux communes, chacun y va de sa petite initiative. À la « Taverne des Layes », la brasserie de Fleurbaix, on s'est mis à penser diététique. « Ce n'est pas évident, on reçoit beaucoup d'ouvriers ou de routiers, reconnaît Wilfrid. On ne va pas bannir les frites de la carte, surtout dans le Nord. » Mais l'établissement propose toujours de les remplacer par des crudités. Le jeune gérant a aussi lancé un dessert spécial lorsque « Ville santé » mettait la pomme à l'honneur. Depuis, cette « pomme brûlée » figure toujours au menu. Wilfrid reconnaît qu'il a lui-même prit l'habitude de manger une pomme en milieu de matinée plutôt que de grignoter.
Dans son élan, « Ville santé » est passée à la vitesse supérieure, l'an dernier, avec le « coaching santé ». Sur les 3 200 personnes sollicitées, 97 % ont répondu « oui ». On vient en famille se faire faire un bilan gratuit. Une prise de sang, un long questionnaire et il n'y a plus qu'à attendre les résultats de l'Inserm. Tout est traduit en langage simple : trop de cholestérol, pas assez de calcium, excès de poids, hypertension... À chaque problème, sa solution : les diététiciennes proposent un programme personnalisé. Une première visite à la maison, puis des coups de fil réguliers permettent de suivre les efforts des volontaires, mais aussi de les motiver et de les soutenir.
« En lisant des magazines, on sait qu'il y a des habitudes alimentaires à avoir », témoigne Sylvie qui suit le « coaching santé » avec son mari et leurs deux plus grands enfants. « Mais, être au courant c'est une chose, faire les bonnes démarches en est une autre... » Et ce n'est pas toujours facile de garder le cap. David, son mari, aurait un peu tendance à se laisser aller. « Toi, mon Loulou, il va falloir te reprendre en main. »
Suite à cette campagne, l'augmentation de l'obésité était de 4% chez les filles et 1% chez les garçons tandis que la même étude pour la région Pas de Calais avait révélé une augmentation de 95% chez les filles et 195% chez les garçons
Aujourd'hui, l'AFPA prend part au lancement de l'opération Epode "Ensemble Prévenons l'Obésité Des Enfants" dans une dizaine de villes en France afin de reproduire l'expérience réalisée à Fleurbaix et Laventie,
Dadu, quand tu vois que tes gamins deviennent obèses et que tu ne te poses pas de question c'est qu'il y a un problème quelquepart... Y'a pas besoin d'aller plus loin. Si on a des gamins pour leur donner une vie de merde, autant ne pas en avoir
Martial K. a écrit:ouep j'avais placé le peut etre car pas très sur ...
tant mieux si on peut commencer encore plus tot. Mais faut pas oublier les moments charnieres avec les debuts à la cantine, les autres qui te regardent bizarrement si tu prends pas les sacro saintes frites etc.
un minimum de culture nutritionnelle ca fait pas de mal meme si on a dejà le gout des bonnes choses.
Dadu a écrit:sérieusement, tout ce qui te parait l'abc de la diététique, eux ne l'ont jamais appris (et toi comment l'as tu appris? à quel age?), la façon dont tes parents t'élevent conditionne aussi tes gouts comme il a été indiqué plus haut.
LES INDUSTRIELS de l'agroalimentaire tremblent au moment où les pouvoirs publics sont en train de travailler sur une nouvelle mouture du programme national de nutrition santé (PNNS 2)
Le PNNS 2 devrait être présenté dans les prochains jours par Xavier Bertrand, secrétaire d'État à la Santé. Le texte circule déjà sous le manteau. Comble de l'horreur pour les industriels : il envisage la création d'une taxe sur les produits les plus gras et les plus sucrés.
Dadu a écrit:LES INDUSTRIELS de l'agroalimentaire tremblent au moment où les pouvoirs publics sont en train de travailler sur une nouvelle mouture du programme national de nutrition santé (PNNS 2)
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