dommage pour moi mais ça dépend, comment prend-on son envergure?Les bons bencheurs ont souvent une envergure bien inferieures à la leur taille, alors que la moyenne des gens on une envergure egale à leur taille.
Une maturité tardive. « Mon plus gros défaut est sans doute de mettre beaucoup de temps à assimiler les choses à l’entraînement. Mais j’ai aussi les qualités de mes défauts : une fois que j’ai compris quelque chose, c’est acquis pour toujours », nous confiait Alain Bernard avant son départ pour Eindhoven. Il n’a réalisé son premier temps de référence (48"12) qu’en juin 2007, à 24 ans. La faute à un physique disproportionné (1,96 mètre, 72 kilos à 20 ans) qui lui a d’abord valu des tendinites aux épaules en 2002 et 2003 et l’a empêché de se muscler. Là -dessus sont venues se greffer une mononucléose et une toxoplasmose qui l’ont perturbé jusqu’en 2005, le privant des JO d’Athènes en 2004.
Un échec formateur. Sa demi-finale aux Mondiaux de Melbourne en mars 2007. Il se relève à 3 mètres du mur et rate la qualification pour les finales à 2 centièmes près. « Le surlendemain, je lui ai dit ses quatre vérités. En face, j’ai eu un garçon très dur avec lui-même. C’est ce jour-là qu’il a basculé de l’adolescent à l’homme, témoigne son entraîneur au Cercle des nageurs d’Antibes, Denis Auguin. Depuis un an, il est devenu beaucoup plus professionnel. Avant, c’était loin d’être le cas. »
Son équilibre. « Tout nageur a une seule équation à résoudre : définir son point d’équilibre entre sa vélocité et sa puissance », explique Stephan Caron, vice-champion du monde du 100-mètres en 1986. Un équilibre particulièrement important et délicat à trouver dans le cas d’un nageur-sprinteur. « Il y a deux ans, Bernard était très véloce, mais pas assez puissant, il moulinait, tournait un peu dans le vide », poursuit Caron. Trop de coups de bras, pas assez de distance parcourue, donc une nage qui se « fatiguait ». C’est la puissance qui est venue rééquilibrer sa vélocité.
Sa puissance. Elle intervient à deux niveaux : dans les pectoraux et ses prolongements, les bras, et au niveau des jambes, qui viennent stabiliser le travail du haut du corps. Pour ses cuisses, Bernard pratique le squat, exercice d’haltérophilie où il faut pousser sur ses jambes. Pour les pectoraux, il soulève au développé-couché (allongé sur le dos) 130 kilos. Bernard, pour un sprinteur, nage beaucoup à l’entraînement : de 12 à 14 kilomètres par jour. Ce travail lui a permis de réduire son nombre de coups de bras : « Tous les grands nageurs ont un nombre très bas de coups de bras », explique Franck Esposito, ex-vice-champion du monde et directeur du Cercle d’Antibes, où s’entraîne Bernard. « Il s’agit d’appliquer une force maximale à chaque coup de bras », analyse Esposito. Moins vous en donnez, plus vous nagez juste. Moins aussi vous vous fatiguez. » « Il traverse, perfore mieux l’eau », résume son entraîneur.
Son envergure. 2,05 mètres bras tendus. Sans atteindre le record mondial de Michael Gross (2,17 mètres), triple champion olympique en 1984 et 1988, Bernard dépasse de loin ses principaux rivaux, van den Hoogenband, Nystrand ou Magnini. Quel est l’intérêt ? Plus l’envergure est grande, plus on tire d’eau et plus on développe la puissance. Encore faut-il avoir la musculature adéquate pour pouvoir développer cette puissance.
TourneBoules a écrit:Scano on a vu des tractions lestées recemment en vidéo de lui, en pronation y avait pas énorme et il les faisait toutes dos rond porcin avec accoups dans les jambes.
Il est moins impressionant sans son maillot échancré
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