Il me semble qu’il y a deux catégories de culturistes : ceux qui trouvent rapidement « à l’instinct » de bonnes méthodes, et ceux qui doivent faire un détour par davantage de réflexions pour dépasser leur tendance à réfléchir (qui, effectivement, les freine au début, mais surtout pour des questions de tempérament).
Il faut revenir sur l’instinct depuis un détour par la réflexion. Toutes les fois où je l’ai fait, ça m’a réussi, et j’ai besoin de soi. Ne prenez pas la solution pour le problème, même si, à la base, c’est sans doute mon tempérament trop réfléchi (et trop critique) qui m’a porté préjudice.
J'étais très scientifique à mes débuts à tout vouloir contrôler, à tout scientifiser (même si ce mot n'existe pas
)
Je n'ai donc jamais rien fait à l'instinct, c'était plus un cours sur la mécanique quantique qu'autre chose que j'entreprenais chaque semaine, tout ça pour arriver nul part.
J'ai appris avec le temps et grâce à mes formateurs qu'il fallait que j'arrête ça rapidement pour me concentrer sur une méthode de progression "efficace" et que je m'y fie toute l'année sans chercher à en changer sans cesse.
Avec beaucoup de mal j'ai réussi à me sortir mes réflexions "d'illuminé" de la tête, j'ai stoppé de me compliquer la vie par la même occasion pour progresser très "bêtement" finalement, mais là, j'avais des résultats.
(Bêtement car la méthode de progression est simple a appliquer par rapport aux recherches mathématiques que je vois ici et là, et auxquelles moi-même je prenais part à mes débuts)
J'ai eu droit à plusieurs insultes difficiles à entendre pour comprendre que je perdais du temps.
Des fois à trop vouloir bien faire, et à chercher de la science là où il n'y en a pas forcément, on va dans le mur.
Il faut se mettre ça dans le crâne.
Je lutterais toujours dans ce sens, pour avoir traversé cette période.
Je le vois bien, ceux qui, il y a 3 ans étaient dans cette optique et n'en ont pas changé sont toujours au même endroit quand moi j'ai validé mes meilleures performances depuis toujours.
Et dans 3 ans on fera le bilan, l'histoire sera toujours la même. Je serais toujours à mon top, quand à ceux qui passent leur temps à chercher des protocoles de physique nucléaire seront toujours à galérer à 60 kg au couché.
Çà, ce n'est pas de la science, mais c'est pourtant ce qui se passera !
Si vous croyez que la Team POWER SuperPhysique, possédant des titres au niveau nationaux pour certains, s'entraînent avec une calculette dans la tête, vous serez surpris de voir la simplicité de leur entraînement
Je pense que nombreux sont les gens ici qui, voyant mes « perfs » et ma tendance à me « poser des questions » estiment qu’il y a un rapport de cause à effet.
C'est évident !
Si on m'avait pas mis une baffe, j'aurais peut-être encore continuer mes investigations approfondies digne d'un ingénieur de la NASA qui pourtant ne me permettait pas d'atteindre les 90 kg au développé couché.
C’est quand j’ai commencé à me poser des questions existentielles sur les reps, les temps de repos, etc. que les choses ont évolué positivement pour moi.
Ce sont des bonnes questions, mais il n'y a pas non plus 125 solutions.
Tu adaptes tes temps de repos en fin de cycle, tu diminues tes réps en fin de cycle et basta.
Le temps de repos est à modifier 2 fois, en début de cycle et en fin de cycle.
Réfléchir à comment ne pas arriver à l'échec ou à ne pas trop de dépenser ici pour mieux faire là, blabla.. ça c'est s'épuiser psychologiquement pour PEANUTS !
A vrai dire, ce que j'entendais par là, c'est que si tu avais une méthode d'entraînement tu n'aurais plus de telles questions à te poser.
On dit souvent aux gens « il faut se pousser ». Il faut comprendre que des gens comme moi ont la sale manie de prendre l’expression au sérieux, et dans ce cas-là on se détruit purement et simplement. D’où l’intérêt d’apprendre aussi à se calmer par exemple. La gestion du système, ce n’est évidemment pas un problème pour la feignasse, pour l’anxieux qui se démonte à l’entraînement par peur de ne pas faire assez bien et tend à entrer dans une logique d’efforts « négatifs » au lieu de pousser « positif », ça peut être essentiel.
Je ne vois pas en quoi tu peux te détruire si tu suis ce que l'on conseille toute l'année ici, mais ça n'empêche de se donner à fond pendant l'effort en respectant les fondamentaux.
En te poussant, je veux simplement te faire comprendre que tu dois mettre plus d'efforts à la salle qu'à te compliquer la vie à tout remettre en question surtout avec autant d'années d'entraînements derrière toi.
— mal de chien à avancer sur des schémas de 8 à 12 reps au format. Je mets un temps fou à passer à 12 reps en bataillant énormément, si l'on compare à une progression sur 5 à 8 reps sur une série ou deux séries comme je faisais avant.
Je t'ai dit ! Alors pourquoi tu ne continues pas sur des séries de 6 réps pour finir ton cycle?
Tu n'as pas d'autres choix, je ne vois pas pourquoi tu te tracasses là.
Pour répondre à ta question initiale donc, on ne cherche jamais a passer de 3x10 à 4x12. Dans la logique si tu veux continuer à charger tu dois passer sur 3x8 ou 3 séries de 6 réps.
j'ai constaté néanmoins des progrès sensibles, physiquement, sur ce type de programme.
Heureusement tant que tu t'entraînes dans la régularité tu as des progrès, mais l'évolution sera minime si ta progression ne suit pas.
— je cherche donc une méthode de progression qui me semble correct.
Lis ma méthode