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Pour ceux ayant écouté le dernier Superphysique Podcast, je souhaiterais revenir sur un point afin de l'approfondir car je trouve que celui-ci mérite qu'on s'y attarde. Je ne suis pas sûr qu'on ait abordé ce sujet sur le forum récemment.

A un moment, Rudy explique qu'il est compliqué de pouvoir répéter un même exercice des années et des années sans engendrer de complications. La raison est simple : nous ne sommes pas fait pour constamment répéter un même mouvement.

Ma question est donc : peut-on abuser d'un exercice sur le long terme ?

Bien sûr, il ne s'agit pas de se demander si on peut réaliser des élévations latérales ou des extensions triceps à la poulie chaque semaine pendant 15 ans, mais plutôt des gros exercices comme le développé couché ou les tractions en conservant les mêmes variantes. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'évoquer le squat ou le soulevé de terre, vous avez assez prêché en ce sens.

Par extension, l'abus que l'on ferait de notre "exercice magique" est-il limité dans le temps ?

Fabrice, Rudy, je ne suis pas contre un avis détaillé lors du prochain SP Podcast de vendredi.

Petite précision : par "abuser", j'entends répéter un même exercice chaque semaine et progresser. Pas "abuser" en chargeant et trichant comme un goret.

Franchement Hellraiser, c'est la question que je me pose depuis des années !

Même un exercice apparemment "sûr" comme la presse à cuisses, comment savoir si ça ne finit pas par user le cartilage des genoux ?

Dans quelle mesure tous les "tissus" se reconstituent entre chaque séance ?

A partir de quel âge ce processus de récupération devient "incomplet" ?

Dans quelle mesure l'alimentation, les compléments alimentaires, l'échauffement et la récupération active influencent tout ça ?

Je n'ai pas de réponse, je ne peux que constater bon an mal an sur mon corps et faire les ajustements au fur et à mesure !

Christophe Carrio et Michael Gundill sont en avance de phase sur la question. Mais tout le monde ne communique pas sur ses douleurs et ses problèmes, donc dur de savoir vraiment ce qu'il en est.

Bon, je pensais te voir arriver et me dire "on peut pas, on va tous finir niqué" ! Mais si tu te poses toujours la question c'est que tu espères certainement trouver une réponse un jour.

Ca rejoint une question que je me posais récemment. On entend souvent dire que la musculation n'est pas un sprint mais un marathon. Mais est-ce bien le cas si nous jouons contre la montre ? Car c'est bien beau de se dire qu'on a le temps de progresser, qu'on a toute la vie devant nous... mais à toujours prendre son temps on finit par en manquer. Donc si on est un peu ambitieux, cela n'est pas vrai. Ce n'est pas en s'entraînant en dilettante pendant des années pour finalement se réveiller une fois 40 ans passés qu'on va pouvoir exploser. Tu précisais d'ailleurs bien qu'il était hors de question pour toi de reprendre et forcer sur le squat comme lorsque tu étais jeune (attention, tu restes un homme fringant ! ).

Fabrice SP a écrit:Dans quelle mesure l'alimentation, les compléments alimentaires, l'échauffement et la récupération active influencent tout ça ?

Ce sont justement les sujets sur lesquels je m'interrogeais concernant leur impact sur la longévité d'un exercice.

Fabrice SP a écrit:A partir de quel âge ce processus de récupération devient "incomplet" ?

[...]

Christophe Carrio et Michael Gundill sont en avance de phase sur la question. Mais tout le monde ne communique pas sur ses douleurs et ses problèmes, donc dur de savoir vraiment ce qu'il en est.

Je ne veux pas enfoncer le clou, mais Gundill avait récemment partagé sur son fils d'actualité Youtube une étude indiquant que la régénération des disques intervertébraux se dégradaient dès l'âge de 15 ans environ (si je me souviens bien).

De quoi rendre pessimiste !

Hellraiser a écrit:Ca rejoint une question que je me posais récemment. On entend souvent dire que la musculation n'est pas un sprint mais un marathon. Mais est-ce bien le cas si nous jouons contre la montre ? Car c'est bien beau de se dire qu'on a le temps de progresser, qu'on a toute la vie devant nous... mais à toujours prendre son temps on finit par en manquer. Donc si on est un peu ambitieux, cela n'est pas vrai. Ce n'est pas en s'entraînant en dilettante pendant des années pour finalement se réveiller une fois 40 ans passés qu'on va pouvoir exploser. Tu précisais d'ailleurs bien qu'il était hors de question pour toi de reprendre et forcer sur le squat comme lorsque tu étais jeune (attention, tu restes un homme fringant ! ).

Oui c'est vrai, il y a une certaine contradiction.

Il faut trouver le juste milieu entre efficacité et risque de blessure aiguë ou d'usure.

Ce n'est pas simple, d'autant que c'est aussi lié à ses antécédents.

La question c’est est ce que vous seriez aussi motivé à faire tel ou tel exercice sachant que vous n’avez plus d’objectif de progression dessus?

Je sais pas : peut être que c’est parce que je débute mais j’ai du mal à me mettre ça dans la tête

ChuckBass36 a écrit:La question c’est est ce que vous seriez aussi motivé à faire tel ou tel exercice sachant que vous n’avez plus d’objectif de progression dessus?

On espère toujours progresser dessus je pense, même si cela reste vraiment minime.

Je pense qu'à terme on change aussi ses objectifs. Par exemple, à défaut de mettre plus de poids, faire un peu plus de séries ou bien améliorer sa technique. Je ne sais pas trop, je suis aussi loin d'en être à ce stade.

Puis l'entraînement est changeant, on abandonne un exercice pour le remplacer puis finalement on revient dessus plus tard pour relancer une progression.

Je ne sais pas, j’avais l’impression que le but recherché est la croissance musculaire et accessoirement le dépassement de soi.

A partir du moment où on est plus dans cette optique, est ce qu’on est toujours autant motivé.

Le fait de baisser les temps de repos, d’augmenter les séries ou de travailler plus lentement la technique, ça permet réellement de rester dedans?

Merci pour votre réponse lors du podcast !

Je mets en lien le podcast pour les gens qui tomberaient sur le topic à l'avenir :
https://soundcloud.com/superphysiquepod ... ce-confuse

Réponse à 20:00.

Du coup je propose que Rudy se sacrifie en continuant à pratiquer de gros exercices jusqu'à ses 60 ans pour ensuite nous redonner son avis !

Je vais écouter le podcast demain dans le train

Hellraiser a écrit:Du coup je propose que Rudy se sacrifie en continuant à pratiquer de gros exercices jusqu'à ses 60 ans pour ensuite nous redonner son avis !

Très bonne idée !

Spécialement tendre les coudes sur les exercices de triceps et de développés, puisque nous avons une divergence sur le sujet !

Merci à toi Rudy pour tes travaux scientifiques expérimentaux !

Fabrice SP a écrit:Spécialement tendre les coudes sur les exercices de triceps et de développés, puisque nous avons une divergence sur le sujet !

Ah, j'en suis un peu spécialiste. Je sais qu'on dit d'éviter ça, mais que veux tu, lorsque l'on force on ne pense plus à tout ça.

Quelle est cette divergence ?

Fabrice SP a écrit:Merci à toi Rudy pour tes travaux scientifiques expérimentaux !

Hellraiser a écrit:Quelle est cette divergence ?

Je pense qu'il ne faut jamais complètement tendre les coudes aux exercices de triceps, pour la longévité de l'articulation du coude.