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Haltérophilie, CNS & roids !

MessagePosté: 23/10/2003 11h50
par Fabrice SP


Désolé pour ceux qu'aime pas l'anglais, mais un passage intéressant :

The problem with the first point is that the Bulgarians are not that high on the list of IOC drug offenders. Sure, there are Bulgarians that use banned anabolic substances. But, the same can be said for EVERY international team, and I do mean *EVERY*. The fact is that the Bulgarians dominate the middleweight classes, where excessive use of anabolics might just put a lifter over his class limit. Some countries which will remain nameless, for instance Russia, always seem to have their best lifters drifting through the 94s and the 105s on their way to being 135 kilo heavyweights. This type of situation seems much more indicative of drug use, but of course the whiners do not want to hear logical arguments. Additionally, the Bulgarian training system is not the type that would draw too heavily upon the benefits of using anabolics. The Bulgarian-type workout consisting only of a moderate number of not-quite-maximum singles imposes a heavy burden on the CNS, but if one is looking for CNS stimulation or recovery there are better places than steroids to find it. Again, contrast this with traditional training programs in the Russian regime where athletes of high sports mastery would be training on up to 80 different lifts/exercises a year, with about 25% of these done for sets of 5 reps or more, and you can see a training protocol that drastically has its effectiveness increased by substances that will increase protein synthesis and help recovery at the cellular level.


On pourrait en déduire que la personne drug-free supporterait plus facilement (en terme de récup) les séances très lourdes en séries courtes que les séances de type culto...

Ce qui va ds le sens du fait qu'un haltéro squate 3-5 fois par semaine en doublé, triplé, alors qu'un culto au bout de 2 fois est cuit !

MessagePosté: 23/10/2003 12h14
par FlashGordon
Le fait que l'haltéro squatte plus que le culturiste ne provient pas du dopage je pense. Le culturiste travaille dans une rep range plus élévé et qui détruit plus le muscle=> plus de récup que l'haltéro qui travaille seulement sur une rep range basse.

MessagePosté: 23/10/2003 12h40
par Seb33
fab,

ok pou rle dopage, les halteors ne prennent pas les meme cachetons que les body, donc effets differents.

mais il y a aussi une enorme difference dans la gestion de l'énergie.
prend par ex le curl, mouvement simple à analyser et à faire.
le culto va chercher à contracter au maximum, pour une charge de par ex 20k, pour avoir la meilleure contraction possible, pour avoir la meilleure congestion et la meilleure degradation.
mais cela implique automatiquement une contraction involontaire du muscle antagoniste (triceps). donc résistance à l'effort, donc besoin de deployer une force representant plus de 20k.
résultat: utilisation de plus d'énergie dans le biceps et utilisaton d'énergie dans le triceps=recupération importante.

pour l'haltéro, c'est exactement l'inverse: rentabilisation au maximum du mouvement pour utiliser le moins d'energie possible pour faire le meme exos avec la plus grosse charge possible.
résultat: apprentissage du relachement de l'antagoniste (meilleur coordination inter-musculaire. donc moins d'effort à l'avancement.
conclusion: moins de dépense d'énergie dans le biceps et aucune depense dans le triceps. donc moins de recupération necessaire.

ca c'est pour un muscle simple. en plus avec des gros groupes musculaires, il y a la coordination intra-musculaire (par ex pour le quadriceps, apprentissage de contraction sumultannée et/ou enchainer des 4 muscles compris dans le quadriceps).

ceci uniquement du point de vue énergetique, après on peut aussi reflechir en terme de nombre de reps, de récupération entre les series, d'échauffement propre, de diététique...

MessagePosté: 06/11/2003 13h07
par Fabrice SP
Dans la même veine :
Cliquez ici



"Last year the difference between him and me was that I could not afford his drug bill. Now I can. When I hit Munich I'll weigh in at about 340, or maybe 350. Then we'll see which are better, his steroids or mine" (6). This was a statement by Ken Patera in reference to Vasilly Alexeyev.


It has already been pointed out that in the wake of the Seoul drug scandals, stricter, more sophisticated testing procedures and stiffer penalties were instituted. Consequently, there was an obvious drop in the results of all exercises and weight classes at the major world events of 1990 and 1991.


However this may be true, this does not take into consideration that many National Olympic Committees pre - test their teams prior to a major event and leave the positives at home. Likewise, the IWF requires all of the entries in weightlifting to arrive at the Olympics in time to be tested for the results to come back before each athlete's competition date. Positives are sent home, or in the case of Atlanta in 1996, the positives were introduced, ostensibly, for the competition; then mysteriously were injured in the warm - up room and withdrew from the competition - thus avoiding the IOC testing.


Eloquent !!!!

Apparement, néanmoins, depuis le milieu des années 90, on aurait moins de dopage...

Re: Entraînements des haltérophiles en fonction des anabolisants

MessagePosté: 16/01/2021 17h13
par Fabrice SP
J'ai retrouvé cette ancienne discussion, que j'ai déjà mentionnée plusieurs fois en podcast.

Elle montre pourquoi les haltérophiles russes dominaient plutôt en poids lourds, tandis que les haltérophiles bulgares dominaient plutôt en poids moyens.

Re: Entraînements des haltérophiles en fonction des anabolisants

MessagePosté: 16/01/2021 17h32
par Hellraiser
Then we'll see which are better, his steroids or mine

Rien à ajouter. :idiot:

Fabrice SP a écrit:Apparemment, néanmoins, depuis le milieu des années 90, on aurait moins de dopage...

Je m'interroge tout de même sur la raison...

J'imagine qu'on a dû resserrer la vis de ce côté là mais à mon avis la fin de la Guerre Froide y est pour beaucoup. Les USA et l'URSS ont certainement dû lever le pied.