J'ai l'impression que ton problème Jm O, c'est que tu vois le corps comme une machine dont le fonctionnement est parfait et qu'il sait très bien s'adapter tout seul.
C'est le raisonnement que font les gens qui n'ont jamais eu de problèmes de santé (en général) ou qui n'y connaissent pas grand chose sur le corps humain (médicalement parlant). (Ne le prends pas mal)
Jm O a écrit:Pour le glucose, le corps le fait naturellement suffisamment sur les efforts peu et moyennement intenses par glycogénolyse et lipolyse (d'où l'avantage d'avoir cette dernière bien développée). Pourquoi ne pas lui faire confiance pour gérer le glucose sanguin ?
C'est une de ses fonctions premières de stabiliser le glucose sanguin.
Mais oui. En écartant les personnes ayant des problèmes de type diabète ou problèmes hormonaux divers, on peut dire que le corps fait cela parfaitement bien. Mais ce n'est pas pour "stabiliser le sucre sanguin" que l'on prend des hydrates pendant l'effort (surtout lorsqu'il est court)!
Jm O a écrit:La question est alors de définir l'intensité de la séance. On pense tous "Je m'entraine très intensémment moi ! je donne tout ...etc" mais comment mesurer l'intensité d'une manière fiable pour conlcure qu'elle est suffisamment élevée pour nécessiter une consommation d'hydrates qui n'entravera pas la lipolyse ?
J'ai testé, et je ne suis qu'à moitié convaincu
Je pense que ça dépend vraiment des exos et du type de trainings : gros exos + temps de repos courts + séries longues
Vulgairement, on pourrait dire que si on ressort avec les muscles tous plats après l'entraînement, on a besoin d'hydrates pendant. Et je ne parle qu'au niveau énergétique.
Jm O a écrit:A se complémenter, avant/pendant /après, ne risque-t-on pas de se créer une faiblesse capacitaire générale : qu'arrivera-t-il quand je n'aurais plus ma wax, mes BCCA, ma whey ?
Mon corps aura-t-il dévéloppé ses capacités oxydatives complémentaires ?
Qu'arrivera-t-il quand je serais à la swiss grip comp ou à la smart rando et qu'on lancera des troncs toute la journée en marchant des kilomètres ?
Je vais emmener tous mes petits shakes préparés pour tenir le coup ?
De quelle faiblesse parles-tu?
Qu'est-ce que la faiblesse pour toi?
Dois-je conclure si je suis ton raisonnement que celui qui mange plus de trois repas par jour pour tenir son activité physique est un faible? Et en dehors du sportif, ne sommes-nous pas tous des faibles, à avoir besoin d'eau toute la journée, à avoir besoins de protéines, de glucides, de vitamines pour nourrir ce corps et ce cerveau incapables de fonctionner correctement sinon?
Et qu'adviendra t'il si une guerre se déclenchait et qu'il nous faille tenir dans des camps comme ceux de la seconde guerre avec 500kcal par jour? Notre consommation actuelle de plusieurs milliers de calories n'empêche t'elle pas notre corps de s'adapter à ces situations extrêmes?
Autant de questions qui n'ont pas lieu d'être.
Dans tous les cas le corps va s'adapter en fonction de ses capacités, surtout génétiques. Il faut choisir: soit on s'entraîne à être anorexique pour voir si notre corps fait bien son boulot d'adaptation, soit on fait ce qu'il faut pour prendre du muscle.
On ne peut pas faire les deux et il est sûr que celui qui fait beaucoup de muscu au détriments d'autres sports sera moins bon qu'un spécialiste du marathon... Mais le marathonien sera moins bon que le tennisman qui sera moins bon que le joueur d'échecs.
Aucun d'eux n'est "faible" ou "fort", ils ont chacun leurs domaines. C'est comme dire d'un tel qu'il est "plus intelligent" qu'un autre. C'est une absurdité absurde.
Jm O a écrit:Ne suis-je pas alors un complémentoïnomane au comportement proche des fumeurs/alcooliques ?
Ça dépend de quels compléments tu parles mais je trouve vraiment la comparaison déplacée.
Sais-tu ce qu'est un fumeur? Un alcoolique? Sais-tu pourquoi il boit? Pourquoi il fume? Sais-tu ce qu'est une drogue? Ce que cela signifie au niveau psychique?
Même si tu étais adepte des compléments divers, tu serais à des années lumières d'un fumeur ou d'un alcoolique.
Et si on parle des compléments qui visent à améliorer la performance ou à la santé, qualifies-tu quelqu'un qui prend de la vitamine D (au hasard) pour se préserver d'un cancer du côlon, de drogué?
Et que dire de celui qui mange beaucoup de fruits, de légumes et de poisson dans le but d'éviter les problèmes cardiovasculaires? N'est-ce pas une forme d'aliénation? Une faiblesse même? De devoir reconnaître que le corps humain a besoin d'être bien nourri pour éviter certaines maladies? Là aussi c'est une forme de supplémentation.
Et quelle faiblesse que de vouloir augmenter sa ration de protéines en prenant des poudres par praticité plutôt que de consommer tous les jours 1 kilo de viande?
Tu as mystifié le complément par sa forme.
Jm O a écrit:Sinon ces hydrates spéciaux sont utilies pour leur IG très élevés et leur facilité de digestion.
J'en comprends que si on fait un mélange à 30 à 60g/l (cf rapport AFSSA au début du topic) et/ou que l'on s'entraine 2h après un repas et/ou qu'on la mélange à autre chose, leur utilité par rapport à du sucre blanc est nulle dans tout type d'entrainement.
Si tu mélanges ces hydrates à des acides aminés libres, l'intérêt reste le même. La solution un petit moins isotonique mais les deux composés ne vont pas être gênés pour l'absorption.
Toi qui pratiques plus l'endurance que la plupart ici, tu dois savoir aussi que lors des efforts intenses (i.e. fatiguants), on est souvent écœurés par le goût du sucré. Les hydrates comme le waxy ont aussi cet avantage.
L'utilité par rapport à du sucre blanc c'est aussi d'éviter de se bourrer de fructose (50% de fructose dans le sucre de table).
Voili, voilou