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Bonjour,
Alors comme il a été dit depuis quelques temps maintenant, il vaut mieux prendre ses glucides pendant le training et non plus juste après. Pourquoi ce revirement ? Je pose cette question car j'ai un prof de master (Xavier Bigard qui a écrit un livre sur la nutrition sportive aux éditions Masson) qui nous a sortit aujourd'hui que la prise de glucides pendant un sport de force était inutile et que c'était très important après.

D'après lui et ses connaissances, le glycogène déplété est largement suffisant pour une séance de musculation et le plus important est de prendre des glucides pour la récupération ( reformation des stocks de glycogène).

Comme je sais qu'il n'a pas été dit par hasard qu'il valait mieux prendre ses glucides pendant sa séance ( limiter la montée du cortisol, ok mais je ne pense pas que c'est la seule raison), j'aimerais connaitre les raisons et surtout les comparer à la "théorie" précédente. Et surtout avez-vous les études qui ont permis de déterminer qu'il est préférable de prendre ses glucides pendant.

Merci d'avance pour votre aide

C'est justement pour éviter d'utiliser ses réserves qu'on prend des glucides pendant le training
Moins tu vides tes réserves, plus vite tu récupères.

Ca permet également d'éviter une immuno-suppression temporaire suite au training, ce qui peut être pas mal puisque ça permet d'éviter les infections inutiles (qui dit infections dit des jours de training qui sautent, ce qui n'est pas vraiment souhaitable).

C'est l'effet provoqué par la baisse du cortisol.

Je sais bien, comme je répondais après Rudy, je pensais que lien était clair, même si j'aurais du le mentionner Toutes mes excuses.

Bah c'est bien ce que je pensais mais il nous a sorti (études à l'appui) que la déplétion du glycogène restait constante au cours d'un effort. Et que du coup, une prise de glucides pendant ne serait nécessaire que pour des activité de plus de 1h ( mes séances durent 1h environ). C'est pour ça que j'aimerai connaitre les études qui ont permis de dire que de prendre des glucides en intra permettait de préserver son glycogène.

iPod a écrit:une prise de glucides pendant ne serait nécessaire que pour des activité de plus de 1h ( mes séances durent 1h environ).

Et bien finalement votre prof est d'accord avec les recommandations du site. Il est probable que pour des efforts de courte durée, l'apport de glucides intra ne soit pas une nécessité absolue. En revanche, si comme le dit votre prof la durée de vos "activités" approche l'heure, il devient bénéfique de recourir à une prise de glucides.

à partir d'1h30 pardon j'ai oublié 30 min en écrivant. Il m'a clairement dit qu'il était strictement inutile de prendre des glucides pendant. De plus, j'ai trouver certaines études qui sont en contradiction avec les études qu'il nous a montré, cad des études qui montrent que la prise de glucides influe sur la déplétion en glycogène et qui prouverait les bénéfices d'une prise en intra. Mais ces études sont généralement plus anciennes que celles qui ne montre pas d'influence sur la déplétion..

Ça ne change pas grand chose. On ne prend pas des glucides uniquement pour une question d'apport énergétique.

J'ai évoqué le fait que ça limite la montée du cortisol et n'avais pas l'air convaincu. Enfin bref, je fais plus confiance à vos connaissances qu'aux siennes donc je continuerai à prendre des glucides pendant . Merci pour vos réponses.

Il n'y a pas que ça, voir dans mon livre ou dans l'article sur la créatine. Ou en cherchant sur le forum.

Je trouve dans ton livre le paragraphe ou tu parles du corisol mais pas autres choses. As-tu une page à me donner ? je vais chercher sur le forum et RElire l'article

Edit: En cherchant un peu mieux j'ai trouver une phrase de Alban:

L'anabolisme n'est optimal que quand les réserves énergétiques des muscles sont bonnes, voire pleines.
D'où l'idée de ne pas vider ces stocks pendant l'entraînement en prenant de glucides à ce moment là.
A la fin de l'entraînement, on considère alors que les stocks énergétiques des muscles sont "pleins" (ou en tout cas n'ont pas été vidés), et on privilégie l'anabolisme à ce moment là en prenant des protéines uniquement (protéines rapides, sinon tout ceci ne tient pas debout).

Autrement dit, si on a besoin de prendre des glucides après l'entraînement pour reconstituer les stocks énergétiques musculaires, c'est qu'on ne va pas privilégier l'anabolisme à ce moment là... qui est pourtant crucial.

Je comprends complétement maintenant. Mais alors mon prof a donc tout faux. En effet, selon lui, la déplétion en glycogène est constante jusqu'à être épuisée et la reformation des stock se fait à l'arrêt de l'effort. C'est pour ça qu'il dit qu'il faut en prendre après.

PS: Quelqu'un aurait l'étude qui prouve les dires de Alban ?

Je n'ai pas le livre sous les yeux mais le maintien de la glycémie améliore le ciblage des prostaglandines pour réparer les muscles.
La baisse du cortisol permet aussi, si l'ensemble de l'alimentation tient la route, de moins stocker du gras sur le ventre.
Ça évite aussi de tomber malade au régime quand l'entraînement est dur.
Il y a plein de points, je devais faire un article sur ce sujet mais je manque de temps pour l'instant.

Mais c'est certain que celui qui mange une pizza à 16h et qui s'entraîne de 16h15 à 17h ne bénéficiera pas franchement d'une prise de glucides pendant l'entraînement. Mais je n'en connais pas beaucoup.

Merci pour les précisions. (Par contre je ne trouve vraiment rien sur les prostaglandines, je dois être aveugle ^^)
Connais-tu l'étude qui a permit à Alban de tirer les conclusions ci-dessus ?

Je ne connais pas toutes les études par cœur mais de mémoire ce sont des choses que l'on comprend en lisant les études sur la kinase p70s6k et la protéine mTOR. Il faut fouiller dans les bases de données.

merci