Fabrice le problème c'est quand on te parle d'alternative non vegan, tu vas systématiquement chercher le pire ( ici surpêche quand Alan parle de maquereau ).
Ne pense tu pas que tout n'est pas noir ou blanc et qu'entre un poisson issu d'une chaîne de fast-food et un poisson acheté sur ( par exemple ) un marché où les pêcheurs vendent leurs prises du matin il y a un monde ?
Et c'est pareil pour tout les cas.
Un peu comme quand on avait parlé de la" nécessité " de s'habiller français ou au moins européen et de ne pas aller chez du Primark ou du Zara pour ne pas cautionner l'esclavagisme moderne qui, contrairement à certains propos vegans, est clairement vérifié et accepté dans certains pays. Entre aller acheter une chemise à 5 Euros chez Primark et une à 2000 euros sur mesure chez Daniel Levy il y a plusieurs paliers.
J'admets que pour certains produits cela est quasiment impossible ( baskets Nike par exemple ) mais ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas essayer de faire attention au reste.
Le veganisme est malheureusement devenu une quasi religion ( voir l'article de Nutriting à ce sujet de la religion/alimentation ) avec ce que cela implique.
Soit on décide de devenir vegan pour des raisons morales/éthiques en ayant un comportement logique sur chacuns de ses achats et consommations ( alimentaires vestimentaires etc...) soit on le fait pas. Ça me fait penser à certains de mes amis au collège qui choisissaient de faire leurs fêtes religieuses selon si ces dernières tombaient en jour d'école ou en weekend.
On ne peut pas dire " ça m'embête de manger des œufs car des poussins meurent pour ça mais pas des crevettes et des poissons pour l'emballage de la gélule".
Un pe
Un peu comme mon professeur de judo qui ne se gêne pas pour critiquer les gens qui ont des piscines ou des grosses voitures au niveau écologique mais qui bizarrement se pose moins de questions sur l'impact de ses vols annuels voire bi annuels pour aller au Japon ou sur celui de ses fringues made in Bangladesh
On peut aussi se poser la question de la pertinence de suivre à vie une diète nécessitant beaucoup de suppléments au quotidien.
Est-ce que prendre 50 grammes de pois ayant fait le tour du monde + tous les compléments que tu consommes te semble être une alternative plus logique/concevable qu'un ommivore ayant une alimentation de qualité et bien sourcée ?
Est-ce qu'être obligé de se supplémenter car le veganisme mène nécessairement à des carences te semble "normal" ?
Tu me rétorquera que certains d'entre nous ( dont moi ) prennent de la whey, cela dit entre une consommation du à l'aspect pratique dont nous nous passons dès que nous pouvons et une consommation quasi obligatoire pour avoir son quota de protéines il y a une différence.
Ce sont des questions à se poser et il faut arrêter de penser que tout vegan est " supérieure" au niveau moral/ éthique à un Omnivore...