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MessagePosté: 06/03/2006 22h56
par Sébastien
Je ne l'ai pas inventé, j'ai dis ça car c'est sorti de la bouche d'un médecin. Evidemment les généralistes ne sont pas tous conformistes mais la radiation pour faute et non application des règles est bel et bien réelle.

MessagePosté: 06/03/2006 22h58
par Alban
in postmenopausal women

Pour moi, c'est sujet à discussion.

Chez les femmes ménopausées il y a tellement de choses qui ne fonctionnent pas comme chez les autres à causes de leurs hormones... Par exemple, des femmes ménopausées qui prennent de la bromocriptine tous les matins vont perdre du gras, sans faire de régime particulier. Pareil que pour les souris. Alors que chez les autres individus, hommes et femmes, ça n'a pas du tout le même effet.

MessagePosté: 06/03/2006 22h59
par Sébastien
Tient, ça me dit quelque chose ton étude Bruno ;)

MessagePosté: 06/03/2006 23h12
par Amaury
"Je ne l'ai pas inventé, j'ai dis ça car c'est sorti de la bouche d'un médecin"

Je me doute bien que tu ne l'as pas inventé Seb. Mais crois moi je connais par faitement le sujet (en fait c'est même un des coeurs de mon expertise dans mon job). J'ai interviewé de très nombreux médecins dans le cadre de Market Researches. Sans compter les nombreuses données auxquelles j'ai accès et pas vous (donnés IMS, Thalès, panel DOREMA, GERS etc.). Bref.

Les médecins ne sont PAS des charlatans, mais tout comme nous ils évoluent dans un milieu plein de bruit ou il est parfois difficile de trier les informations sans faire un travail personnel important auquel il n'ont parfois ni le temps ni l'envie de se consacrer.

Et il est clair que le médecin en temps que supposé expert "surjoue" souvent - dans le but d'impressionner sa patientèle - et agit souvent comme si il maitrisait parfaiatement tous les sujets, ce qui n'est bien sur pas le cas

MessagePosté: 06/03/2006 23h16
par Jimmy
Sebastien a écrit:Les médecins ont très peu de nutrition dans leur cursus et s'ils n'en font pas une spécialité et si cela ne devient pas une passion, ils se limiteront à ce qu'ils auront appris.

La médecine telle qu'elle est enseignée mais l'accent sur l'apprentissage des pathologies et des soins qui y sont liés. La prévention par la nutrition, c'est un autre métier

Je trouve ça plus que regrettable... "Tu feras de l'alimentation ta première médecine", 2400 ans plus tard on est pas capable de commencer par le commencement ? Comment se fait-il qu'un médecin puisse se passer de solides notions de nutrition ?

MessagePosté: 06/03/2006 23h17
par Sébastien
Amaury a écrit:Et il est clair que le médecin en temps que supposé expert "surjoue" souvent - dans le but d'impressionner sa patientèle - et agit souvent comme si il maitrisait parfaiatement tous les sujets, ce qui n'est bien sur pas le cas

Bien oui mais s'il ne donnait pas l'impression de dominer ses sujets, quelle serait sa crédibilité face à un patient :?:

MessagePosté: 06/03/2006 23h19
par Sébastien
Jimmy a écrit:Comment se fait-il qu'un médecin puisse se passer de solides notions de nutrition ?

Par non-intérêt de la chose, voilà tout.

MessagePosté: 06/03/2006 23h20
par Bruno S.
Jimmy a écrit: quels sont les causes, les comportements à risques qu'ils faut "soigner" ?


Essentiellement :
- la sous-nutrition en terme de micronutriments...
- l'apport excessif de glucides.
- et aussi bien sûr l'exposition aux toxiques, le stress, etc.

Pourquoi différencie t-on le HDL et LDL en "bon" et "mauvais" cholestérol ?


Parce que :
1) un taux élevé de HDL est associé généralement à une meilleure santé
2) le HDL sert à ramener le cholestérol depuis les cellules vers le foie, et comme on a l'idée préconcue que le cholestérol est "mauvais", tout ce qui peut le faire sortir des cellules est considéré comme bon
3) le LDL ressemble à s'y méprendre à la Lp(a), qui est la principale lipoprotéine s'accumulant dans les plaques d'athérosclérose : confondant cause et conséquence, on en déduit que le LDL est "mauvais"
4) enfin, il y a une corrélation entre LDL élevé et risque cardio-vasculaire, chez certaines populations uniquement (particulièrement les diabétiques...), mais là encore on inverse cause et conséquence.

Pour conclure, un grand classique :

MessagePosté: 06/03/2006 23h27
par Bruno S.
Alban a écrit:
in postmenopausal women

Pour moi, c'est sujet à discussion.

Chez les femmes ménopausées il y a tellement de choses qui ne fonctionnent pas comme chez les autres à causes de leurs hormones...


Mouais, je veux bien mais enfin si les hormones suffisent à transformer ce qui est considéré encore universellement comme "mauvais" pour le coeur en quelque chose de bénéfique (autrement dit on change carrément le signe de la relation dose-réponse), c'est carrément magique, tu ne trouves pas ?

Et puis dans ce cas, pourquoi alors n'émet-on pas de recommandations spéciales pour les femmes ménopausées ? (du genre : vous, vous devez bouffer plein de gras et surtout il faut qu'il soit saturé, par contre pour tous les autres c'est tout le contraire... ça parait difficile à croire quand même...)

MessagePosté: 06/03/2006 23h44
par Jimmy
Bruno Spagnoli a écrit:Essentiellement :
- la sous-nutrition en terme de micronutriments...
- l'apport excessif de glucides.
- et aussi bien sûr l'exposition aux toxiques, le stress, etc.

C'est ton lite-motiv en ce moment :p
Donc il n'y aurait quasiment pas de mauvaises graisses, par contre quelle qu'en soit la nature les glucides seraient nocifs dès qu'on en cosomme plus que le stric nécéssaire ? Comment quantifierais-tu ce srict nécéssaire ?

MessagePosté: 07/03/2006 10h43
par Plasma
Amaury a écrit:Les médecins ne sont PAS des charlatans, mais tout comme nous ils évoluent dans un milieu plein de bruit ou il est parfois difficile de trier les informations sans faire un travail personnel important auquel il n'ont parfois ni le temps ni l'envie de se consacrer.

Ça me paraît très pertinent cette remarque. :)

MessagePosté: 07/03/2006 10h57
par Alban
Bruno Spagnoli a écrit:Et puis dans ce cas, pourquoi alors n'émet-on pas de recommandations spéciales pour les femmes ménopausées ? (du genre : vous, vous devez bouffer plein de gras et surtout il faut qu'il soit saturé, par contre pour tous les autres c'est tout le contraire... ça parait difficile à croire quand même...)

D'accord... Mais j'aurai aimé voir les mêmes études que celles que tu as postées sur d'autres individus que des femmes ménopausées. C'était le sens (pas très clair) de ma remarque.

MessagePosté: 07/03/2006 10h59
par Alban
Plasma, on est quand même en droit d'attendre des médecins (inutile que je rappelle leur formation, avec la purge après la première année, etc, etc...) qu'ils fassent preuvent d'un peu d'esprit critique et d'analyse. S'ils ne sont pas capables de filtrer le signal du bruit, à quoi bon.... autant mettre en vente libre tous les possibles, Mme Chombier est tout autant capable de faire une ordonnance à ce moment là.

MessagePosté: 07/03/2006 11h47
par Bruno S.
Jimmy a écrit:
Bruno Spagnoli a écrit:Essentiellement :
- la sous-nutrition en terme de micronutriments...
- l'apport excessif de glucides.
- et aussi bien sûr l'exposition aux toxiques, le stress, etc.

C'est ton lite-motiv en ce moment :p


Oui, mais c'est quand même basé sur les données publiées...
Toutes les études d'intervention en low-fat/high carb ont été un échec retentissant sur le plan cardio-vasculaire (du moins pour les études dont l'intervention essentielle était celle-là, non confondue par d'autres interventions parallèles telles que fruits et légumes, etc)

Donc il n'y aurait quasiment pas de mauvaises graisses,


A part les graisses trans, bien sûr.
Et aussi les oméga 6 en excès par rapport aux oméga 3
Et d'une manière générale les excès de graisses polyinsaturées.

par contre quelle qu'en soit la nature les glucides seraient nocifs dès qu'on en cosomme plus que le stric nécéssaire ? Comment quantifierais-tu ce srict nécéssaire ?


Il n'y a pas de strict nécessaire en matière de glucide, puisque c'est le seul macronutriment non essentiel pour l'homme.
Maintenant si on se base sur les données anthropologiques des populations de chasseurs-cueilleurs (paléo mais aussi plus récents), on a en moyenne dans les 30% de glucides, mais ça varie de 0% à peut-être 40% dans quelques rares cas.

Pour ma part, "apport excessif" correspond à l'apport actuellement conseillé, c'est à dire dans les 55-60%... il n'y a qu'à voir le résultat en terme de santé publique depuis que cette "pyramide nutritionnelle" a été martelée dans la tête des gens...

MessagePosté: 07/03/2006 13h55
par Robby1
Alban a écrit:Plasma, on est quand même en droit d'attendre des médecins (inutile que je rappelle leur formation, avec la purge après la première année, etc, etc...) qu'ils fassent preuvent d'un peu d'esprit critique et d'analyse. S'ils ne sont pas capables de filtrer le signal du bruit, à quoi bon.... autant mettre en vente libre tous les possibles, Mme Chombier est tout autant capable de faire une ordonnance à ce moment là.


Tu mets le doigts sur un problème majeur: l'esprit critique et les facultés d'analyses ne sont absolument pas valorisés dans les cursus médicaux; pour te donner un exemple: quand une question précise est posée à un examen (par précise j'entends le petit 3, du grand 2 de tel chapitre d'une matière, à recracher tel quel... :rolleyes: ), il suffit qu'un abruti (plus souvent une abrutiE...) sorte tout le chapitre, c'est à dire ce qu'on appelle au lycée un hors-sujet et c'est alors cet abruti qui constitue la référence haute de notation, tu peux te taper un 8/20 si tu synthétises la question sans utiliser les mots exacts employés par le prof lors du cours.
Le concours de P1 (que j'ai eu primant en 94, alors que le NC était le plus faible du siècle... :cool: ) sélectionne les plus aptes à apprendre des catalogues qui seront oubliés 48 heures après, c'est à dire les filles (voir le pourcentage de filles en P2 today).
Tu vois donc que les facultés d'analyse ne sont pas recherchées et encore moins développées.
Ce phénomène est dû aussi au fait que les enseignants sont les purs produits de ce sytème, et que si justement tu as des facultés d'analyse et de critique, tes études en sont tellement insupportables (tu as intére^t à fermer ta gueule quand un prof sort une grosse connerie..)que tu n'as qu'une envie: te casser de ce trou à rats qu'est la fac... Donc les choses se reproduisent à chaque génération.

MessagePosté: 07/03/2006 16h25
par Gael Tessier
Bruno Spagnoli a écrit:Il n'y a pas de strict nécessaire en matière de glucide, puisque c'est le seul macronutriment non essentiel pour l'homme.
Maintenant si on se base sur les données anthropologiques des populations de chasseurs-cueilleurs (paléo mais aussi plus récents), on a en moyenne dans les 30% de glucides, mais ça varie de 0% à peut-être 40% dans quelques rares cas.

Pour ma part, "apport excessif" correspond à l'apport actuellement conseillé, c'est à dire dans les 55-60%... il n'y a qu'à voir le résultat en terme de santé publique depuis que cette "pyramide nutritionnelle" a été martelée dans la tête des gens...

Quand tu parles de 30% de glucides, ou de 0 à 40%, est-ce que ces valeurs dépendent du morphotype ? Grossièrement, est-ce que pour un ectomorphe la limite est plus proche de 40% ? Et est-elle inférieure pour un endomorphe ?

Par ailleurs, ce que tu considères comme un excès de glucide l'est-il toujours pour quelqu'un qui a une activité physique intense ?

Le sous-entendu qui se cache derrière mes questions est qu'il est très difficile, voire impossible, de progresser voire de maintenir son niveau pour un ectomorphe qui consomme peu voire pas de glucides. L'insuline a beau être une hormone pas très bonne pour la santé, elle n'en est pas moins anabolisante.

MessagePosté: 07/03/2006 16h38
par Eponge
Moi je pense aux AHN qui se tapent deux dizaines d'heures d'entrainement par semaine (vélos, demi fond, fond, ...). Bien sûr qu'ils doivent manger des glucides en quantité.

Re: Acides gras saturés

MessagePosté: 07/03/2006 16h42
par Robby1
AHN?
Edit athlètes de haut niveau, a y est!

MessagePosté: 07/03/2006 17h01
par Bruno S.
Eponge a écrit:Moi je pense aux AHN qui se tapent deux dizaines d'heures d'entrainement par semaine (vélos, demi fond, fond, ...). Bien sûr qu'ils doivent manger des glucides en quantité.


Attends, penses-tu que les hommes du paléolithique avaient une activité physique négligeable ? Pourtant, ils s'en sortaient très bien avec un apport modéré de glucides.

Pour tout ce qui est sport mettant en jeu la filière aérobie, un apport modéré de glucides me semble non seulement possible mais tout à fait recommandable. Le glycogène est surtout un carburant des efforts brefs et intenses, c'est pourquoi les réserves sont limitées. Cela n'a aucun sens de bouffer plein de glucides qui de toute façon ne peuvent être stockés sous forme de glycogène à cause de la limitation des réserves. Un athlète d'endurance a tout intérêt à avoir un métabolisme optimisé pour l'oxydation des graisses, et pour cela des apports importants de glucides sont la pire chose à faire...

Pour ce qui est de la muscu, effort "bref et intense" par excellence, c'est différent. Les glucides permettent effectivement d'améliorer les performances et la progression, mais là encore il suffit de s'assurer un remplissage des réserves de glyco. On peut aller au-delà et profiter des effets anabolisants de l'insuline, mais en terme de santé ça devient néfaste (en plus de favoriser la prise de gras).

De toute manière, ma position "low-carb" concerne surtout l'optimisation de l'état de santé, pas l'optimisation sportive ! (même si ce n'est pas forcément contradictoire)

MessagePosté: 07/03/2006 17h35
par Eponge
Attends, penses-tu que les hommes du paléolithique avaient une activité physique négligeable ? Pourtant, ils s'en sortaient très bien avec un apport modéré de glucides.


Oui je le pense en comparaison des charges de travail de certains athlètes du type cycliste, triathlètes, ...

Pour tout ce qui est sport mettant en jeu la filière aérobie, un apport modéré de glucides me semble non seulement possible mais tout à fait recommandable. Le glycogène est surtout un carburant des efforts brefs et intenses, c'est pourquoi les réserves sont limitées.


Le glycogène pour les efforts brefs et intenses? :confused: A 85% de la VO2 Max c'est 50% au début de l'effort et encore 30% au bout de 2h.

Un athlète d'endurance a tout intérêt à avoir un métabolisme optimisé pour l'oxydation des graisses, et pour cela des apports importants de glucides sont la pire chose à faire...


C'est clair que l'entrainement en endurance permet d'augmenter la proportion d'utilisation du gras. Ceci étant dit lorsqu'un athlète s'entraine 2 ou 3 fois par jour il tape d'abord et avant tout dans ses réserves de glycogène qu'il lui faut remplir.

De toute manière, ma position "low-carb" concerne surtout l'optimisation de l'état de santé, pas l'optimisation sportive ! (même si ce n'est pas forcément contradictoire)


ok, car je pense que ça l'est un peu dès que tu fais pas mal de sport d'endurance.

MessagePosté: 07/03/2006 17h46
par Robby1
Bruno Spagnoli a écrit:Attends, penses-tu que les hommes du paléolithique avaient une activité physique négligeable ? Pourtant, ils s'en sortaient très bien avec un apport modéré de glucides.




On les télécharge où les video des athlètes de haut niveau du paléolithique?
:D

D'un point de vue sportif, ce serait se voiler la face que de dire que l'utilisation des glucides pour la production d'efforts ne soit pas la filière la plus performante, la saturation en glucides jusqu'à la dernière minute et la consommation de glucides pendant l'effort des sportifs d'endurance en attestent.
D'un point de vue santé, c'est certainement différent, mais on en est moins sûr...

MessagePosté: 07/03/2006 17h52
par Robby1
Eponge a écrit:
Le glycogène pour les efforts brefs et intenses? :confused: A 85% de la VO2 Max c'est 50% au début de l'effort et encore 30% au bout de 2h.



Sans rebouffer de glucides pendant l'effort?
Je pense que 85 de la Vo2 max peut quand même être considéré comme un effort intense; deux heures, en revanche, ce n'est pas bref; 85% pendant deux heures, on pourrait dire que c'est intense et long, en partant du principe que c'est impossible à tenir sans entraînement préalable.

MessagePosté: 07/03/2006 18h00
par Herve Picard
85 pc pendant deux heures ce n est pas donne à tout le monde meme avec de l entrainement .
Imagine : tourner un 2000m en 6 mns ( 20 km/h)et faire 2 h00 à 17 km/h en cap ;ce n est pas du tout du meme niveau . La 2 eme perf est inaccessible par beaucoup

MessagePosté: 07/03/2006 18h02
par Robby1
Herve Picard a écrit:85 pc pendant deux heures ce n est pas donne à tout le monde meme avec de l entrainement .


En plus!

MessagePosté: 07/03/2006 18h08
par Eponge
Oui intense et long certainement, j'ai volontairement porté la discussion sur les AHN dès le début. Ensuite une fois que les cas extrêmes sont définis (bodybuilder avec 0% cardio et AHN) on peut mettre le curseur où on le souhaite.

Hervé: sur un semi marathon le chiffre classique c'est 85% de la VMA, un marathon 80%.

MessagePosté: 07/03/2006 18h08
par Eponge
Mon semi marathon je l'ai fait à 82% de ma VMA (pendant 1:36 donc).

MessagePosté: 07/03/2006 19h55
par Bruno S.
Robby1 a écrit:D'un point de vue sportif, ce serait se voiler la face que de dire que l'utilisation des glucides pour la production d'efforts ne soit pas la filière la plus performante


OK, si l'on recherche la performance maximale brute, je suis d'accord (et c'est bien le cas pour les AHN, donc au temps pour moi).

Maintenant, dans une optique "récréative", sans compétition ni recherche de performance à tout prix, ça me parait bien plus raisonnable de limiter les carbs : on n'a pas de vidéos des AHN du paléolithique, mais il faut croire qu'un apport limité de carbs ne les empêchait pas de chasser de grosses bestioles avec des moyens rudimentaires, ce qui en terme d'activité physique n'est quand même pas rien...

MessagePosté: 07/03/2006 21h12
par Herve Picard
oui sur 1 semi .J ai mis 1h16 au semi et je mettais 1 peu moins de 6 au 2000 (mais j etais jeune) .Ca doit me faire 82 pc
Jamais je n aurais pu tenir 85 pc sur 2 h .J etais mourrant à l arrivee.
mais je n etais pas tres endurant

MessagePosté: 08/03/2006 10h48
par Plasma
Robby1 a écrit:les plus aptes à apprendre des catalogues qui seront oubliés 48 heures après, c'est à dire les filles

Ha hahaha ! J'ai failli la laisser passer celle-là ! :p

Tu as des références d'études sur ce point ?

MessagePosté: 08/03/2006 10h52
par Lanvin
J ai mis 1h16 au semi [...]
mais je n etais pas tres endurant

C'est de l'humour ?

MessagePosté: 08/03/2006 11h05
par Eponge
Non je ne pense pas que ça soit de l'humour, car pour un mec endurant l'allure de soutien sur un semi c'est 85% VMA. Hervé et moi (avec des niveaux bien différents!) avec 82% nous ne sommes pas très endurants.

Ma mère par exemple tient 88% de sa VMA sur un semi, c'est un diesel!

MessagePosté: 08/03/2006 13h51
par Lanvin
Attend, il ne faut pas exagerer.
Ca reste relatif.
82 ou 85 % pour une chose qui n'est pas quantifiable avec precision c'est quasimant kifkif.
De plus tu es plus ou moins endurant qu'un mec qui tiens 85% de sa VO2 max mais avec une VO2 MAX moins élevé que toi ?
Est ce que l'endurance c'est avoir un VO2MAX élevé ou arriver à tenir un Taux de VO2 max élevé ?
Un peu les deux donc je pense pas qu'on puisse dire d'un mec qui fait un semi en 1h16 ou 1h36 ne soit pas endurant puisque ca demande une VO2 MAX relativement haute.

Bien sur on est toujours moins endurant ou moins fort qu'un autre.

MessagePosté: 09/03/2006 12h34
par Eponge
L'endurance en fond c'est la capacité à tenir un % de VO2max élevé.

MessagePosté: 09/03/2006 13h45
par Lanvin
Je suis pas forcement d'accord.
Endurance c'est un terme qui veut un peu tout dire et rien dire.
L'endurance ca peut etre aussi la capacité à tenir un certain niveau de VO2max le plus longtemps possible.
Si A est capable de courir 1h30 à 80% de VMA il est plus endurant que B qui est capable de tenir seulement 1h20 à 80% de VMA.
Et A est plus endurant s'il est capable de courir 30min a 90% alors que B ne peut courir qu'à 85% pendant 30 min.

Ce sont deux definition plausible de l'endurance.

Tout ca pour dire que tu ne peux pas dire que tu n'es pas endurant en courant un semi en 1h16 vu la VMA que ca implique forcement.
C'est comme si je disais que je suis mauvais en force alors que je bench à 160kg.

MessagePosté: 09/03/2006 15h15
par Eponge
Va sur un forum comme courseapied.net et tu verras que la définition que j'ai donnée est utilisée par tout le monde.

MessagePosté: 09/03/2006 21h10
par Lanvin
Je ne trouve pas ça convaincant
(Je fréquente se site et bien d’autre et personne ne s’entend vraiment sur ces définitions)

Premièrement parce que ce n’est pas une définition officielle (le même terme désigne plusieurs choses suivant les auteurs).
Deuxièmement parce que j’ai beau pouvoir tenir un taux élevé de ma VMA plus longtemps qu’un autre, si sa VMA est bien supérieur il va me mettre un vend sans se fatiguer.
Troisièmement parce que c’est par l’évaluation de la VO2max que l’on calcul généralement l’endurance de quelqu’un.


Si Hervé n’est pas endurant avec un semi à 1h16 il est quoi ????
On ne peut pas dire qu’il soit résistant puisqu’il n’est pas capable de tenir un taux élevé de sa VMA trop longtemps.

Je comprends ce que tu veux dire et je ne veux pas que tu crois que j’essaye de te contredire mais tu vois bien qu’il y a un truc qui ne va pas.

C’est pour ça que pour ma part j’aurais plutôt dit qu’il est endurant mais manque de résistance parce qu’il ne peut pas tenir un pourcentage de VMA trop élevé.

MessagePosté: 13/03/2006 19h05
par Claude L.
J'ai deux questions concernant cette histoire de HDL/LDL :

1) Les gens de ma famille qui ont/ont eu des poses de stents et des pontages avaient des taux élevés de cholestérol et de triglycérides. Et c'est généralement le cas des gens avec des problèmes cardiovasculaires. Donc c'est bien qu'il y a un lien (même si, d'accord, on inverse peut-être cause et conséquence) entre un taux élevé de cholestérol et/ou triglycérides et le risque cardiovasculaire non ? En tous cas, ce que j'ai constaté, c'est que les gens malades on un taux élévé de cholestérol.

2) En supposant que ce n'est pas le cholestérol qui bouche les artères, a-ton actuellement une idée de ce qui fait que quelqu'un qui a un fort risque d'athérosclérose a en général (toujours ?) un taux de cholestérol élevé ?

MessagePosté: 13/03/2006 20h31
par Bruno S.
Claude L. a écrit:1) En tous cas, ce que j'ai constaté, c'est que les gens malades on un taux élévé de cholestérol.


Oui, malheureusement tes constatations anecdotiques, ça n'a pas grande valeur...
Si on regarde les données épidémiologiques, on constate que plus de la moitié des victimes de maladie cardio-vasculaire ont un cholestérol tout à fait dans la normale !

Chez les personnes agées, il n'y a aucun lien entre le risque cardio-vasculaire et le cholestérol, HDL ou LDL :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... med_docsum
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... med_docsum

Un taux élevé est même protecteur chez les personnes très agées :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... med_docsum

Et puis c'est toujours pareil : corrélation est différent de causalité. Les gens obèses ont un + grand risque de maladies de toute sorte, est-ce pour autant que l'obésité est une cause, ou simplement une conséquence d'une cause commune (dégénérescence du métabolisme) ?

Qui plus est, l'absence totale de causalité du cholestérol a été cliniquement démontrée (involontairement !) au travers de tous les essais cliniques sur les statines (médocs anti-cholestérol). Les statines procurent un certain effet anti-CVD (assez modeste), mais cet effet est totalement découplé de la baisse du LDL ! L'effet existe même si la baisse du cholestérol a échoué ! Différentes doses de la même statine permettent d'atteindre des niveaux de LDL + ou - bas, mais ne modifient en rien le risque cardio-vasculaire final. Tous les autres médocs anti-cholestérol (fibrates,...) sont totalement inefficaces sur le risque cardio-vasculaire, bien qu'ils soient efficaces pour faire baisser le cholestérol. Autrement dit, cela prouve que la baisse du LDL en soi ne modifie en rien le risque de CVD, et qu'il ne peut donc y avoir de causalité (si le LDL était "athérogène", le faire baisser devrait toujours être bénéfique, et il devrait y avoir une relation dose-réponse, or celle-ci est totalement inexistante).

En fait, il est largement établi que l'effet "bénéfique" des statines (en oubliant tous les effets secondaires...) n'a rien à voir avec leur pouvoir anti-LDL, mais est plutôt lié à leurs propriétés anti-inflammatoires... D'ailleurs un peu d'aspirine marche pratiquement aussi bien...

Pour finir, as-tu vu ce graphe ?
Image
Celui qui arrive à me faire une régression linéaire de ces points sur une droite autre que horizontale (montrant ainsi une absence totale de corrélation), qu'il m'explique...

2) En supposant que ce n'est pas le cholestérol qui bouche les artères, a-ton actuellement une idée de ce qui fait que quelqu'un qui a un fort risque d'athérosclérose a en général (toujours ?) un taux de cholestérol élevé ?


Ben non justement, c'est complètement faux ce que tu dis, cf au-dessus...

Re: Acides gras saturés

MessagePosté: 13/03/2006 20h31
par Maximus
Dire que la consommation d'AGS et le cholestérol n'ont pas d'impact sur l'athérosclérose je trouve ca un peu gros :confused:

En cardio on considère généralement 9 facteurs de risque:

-Age et sexe (les femmes sont protégées)
-Antécédents familiaux
-Tabac
-HTA
-Diabète
-Obésité
-Sédentarité
-...et dislipidémie bien sûr

Surtout que les études sont hyper nombreuses...


Le lien entre hypercholestérolémie et maladies par athérosclérose est particulièrement bien établi, essentiellement pour les pathologies coronariennes. L'élévation du Cholestérol Total et du LDL-Cholestérol (qui représente la forme principale de transport du cholestérol dans l'organisme) est associée à une augmentation du risque coronarien de façon curvi-linéaire et a été retrouvée de façon très concordante entre les différentes études épidémiologiques inter et intra-population. Dans l'étude MRFIT (USA), menée chez des hommes < 57 ans suivis pendant 6 ans, le risque coronarien était multiplié par 2 lorsque le cholestérol total passait de 2 à 2,5 g/l et par 3 entre 2 et 3 g/l. Il ne semble pas exister de seuil à partir duquel le risque coronarien apparaîtrait. La relation est toutefois très atténuée chez les femmes (en raison du poids important que joue le HDL-Cholestérol : cf.) et les sujets âgés de plus de 65 ans.


Les études d'observation mettant en évidence l'effet délétère des acides gras saturés et du cholestérol alimentaire sont nombreuses et comprennent par exemple l'étude des 7 pays (Keys, 1970), la Western Electric Study (Shekelle et al., 1981), l'étude de cohortes de patients d'Irlande et de Boston (Kushi et al., 1985), l'étude des infirmières (Hu et al., 1997). Tous les résultats montrent de façon concordante une relation entre la quantité de cholestérol alimentaire et d'acides gras saturés et le risque cardio-vasculaire.


Tous les acides gras saturés n’ont pas le même effet sur le cholestérol LDL : les acides laurique, myristique et palmitique sont les plus hypercholestérolémiants, tandis que l’acide stéarique n’a pas d’effet hypercholestérolémiant lorsque l’apport en cholestérol alimentaire est faible.


Une analyse de 395 études sur 121 populations différentes montre que le remplacement isocalorique de graisses saturées par des glucides (correspondant à 10% des apports quotidiens) diminue la cholestérolémie de 0,52 mmol/l et du LDL de 0,36 mmol/l.


Etc, etc...

MessagePosté: 13/03/2006 20h35
par Maximus
Bruno ton graphique est dû au fait qu'il ne prend en compte que l'hypercholestérolémie alors que la consommation d'AGS est plus importante.