J'ai pris des extraits des sources en fin de post, allez y jeter un oeuil si vous voulez plus d'info
Après lecture, un petit bémol pour l'effet antiangiogénique, avis?
La fleur de la camomille possède comme principes actifs une huile essentielle volatile (l'olium chamomillae), de la matricine, des flavonoïdes (chrysine, apigénine, lutéoline, quercétine), des coumarines et des tanins.
Certaines études ont démontré que les molécules d'apigénine ont un point commun avec les spécialités pharmaceutiques tels que le valium® et par conséquent seraient les acteurs principaux de l'effet antispasmodique, tranquilisant et hypnotique de la camomille.
La chrysine un autre flavonoïde mentionné plus haut, participerait aussi aux effets d'endormissement.
Très bien, mais approfondissons un peux ces deux flavanoides
Apigénine:
* Anti-inflammatoire (identique à l'indométhacine)
* Entraine une relaxation artérielle, inhibe la contraction de l'aorte induite par de fortes concentrations de Calcium et potassium, ainsi que par l'épinéphrine [1]
* Anticancéreux, puissant inhibiteur de l'angiogénèse anormale des cellules cancéreuses
o Antiangiogénique comme la lutéoline, inhibe la migration des cellules musculaires lisses vers le néo-vaisseau et l’invasion cellulaire en agissant sur la liaison du facteur de croissance PDGF à son récepteur Propriétés antiangiogéniques des flavonoïdes
* Inhibe l'agrégation plaquettaire
* Ligand compétitif pour les récepteurs benzodiazépiniques centraux, hypnotique, anxiolytique sans effet anticonvulsivant ni myorelaxant
* Ralentit la synthèse des œstrogènes et leur effet favorisant sur la prolifération des cellules cancéreuses (bloque une étape de la chaîne de fabrication des oestrogènes, aussi bien dans des cellules cancéreuses en culture que dans d’autres types de cellules où la synthèse des oestrogènes est habituellement très active (UFR de Pharmacie de Limoges, Fondation pour la Recherche Médicale)
* Antiviral (herpès, adéno-virus, hépatite B)
La chrysine est un bioflavonoïde qui a montré une capacité potentielle à agir comme un inhibiteur naturel de l’aromatase. Par ce biais, elle est capable de stimuler la testostérone libre chez l’homme âgé, auquel elle apporte le double bénéfice d’un traitement de substitution de la testostérone et d’inhibition de l’aromatase. Augmenter les niveaux de testostérone libre peut avoir des effets très importants sur le comportement, la performance et la satisfaction sexuels.
Associée à la pipérine…
Des études pilotes indiquent que la chrysine, lorsqu’elle est associée à la pipérine, augmente les niveaux de testostérone totale et libre chez la majorité des hommes.
Dans une étude publiée par Biochemical Pharmacology (1999, vol. 58), les problèmes d’absorption de la chrysine furent identifiés et montrèrent que l’addition d’un extrait de poivre (la pipérine) pouvait augmenter de façon significative la biodisponibilité de la chrysine. Des études pilotes ont montré, lorsqu’elle est associée à la pipérine, une réduction des œstrogènes sériques (œstradiol) et une augmentation de la testostérone totale et libre, qui intervenaient après 30 jours de traitement.
Chez l’homme âgé, l’enzyme aromatase a souvent une activité excessive avec pour résultat une trop grande quantité de testostérone transformée en œstrogènes. Dans une étude publiée par le Journal of Steroid Biochemical Molecular Biology (1993; vol. 46, n° 3), la chrysine et
10 autres flavonoïdes ont été comparés à un médicament inhibiteur de l’aromatase (aminoglutéthimide). Les effets inhibiteurs de l’aromatase de ces flavonoïdes naturels (comme la génistéine, la rutine, les catéchines du thé, etc.) ont été évalués sur des cultures de cellules graisseuses humaines. La chrysine était le plus puissant inhibiteur naturel de l’aromatase et s’est montrée similaire en terme de puissance et d’efficacité au médicament. Les scientifiques qui ont conduit l’étude ont conclu en déclarant que les effets inhibiteurs de l’aromatase de certains flavonoïdes pouvaient expliquer les effets préventifs contre le cancer d’une alimentation riche en fruits et légumes.
Deux études récentes ont identifié des mécanismes spécifiques par lesquels la chrysine inhibe l’aromatase dans les cellules humaines. Elles ont aussi démontré que la chrysine est un inhibiteur de l’enzyme aromatase bien plus puissant que d’autres phyto-œstrogènes ou flavonoïdes connus pour avoir de telles propriétés. (Arch. Pharm. Res., 1999 Jun; 22(3): 309-12 ; J. Stéroid Biochem. Mol. Biol., 1997 Apr; 61(3-6): 107-15.)
L’objectif de ces études était de vérifier quels fruits et quels légumes devraient être inclus dans l’alimentation des femmes ménopausées pour réduire l’incidence des cancers du sein. Des niveaux excessifs de formes mutagéniques d’œstrogènes ont en effet été reliés à un risque plus élevé de cancer du sein. Des scientifiques ont étudié les moyens alimentaires de réduire naturellement les niveaux de ces dangereux œstrogènes.
Des flavonoïdes comme la chrysine sont d’un intérêt considérable parce qu’ils diminuent les excès d’œstrogènes à travers leurs propriétés d’inhibiteur de l’aromatase.
Alors que cet effet préventif du cancer est le plus important pour la femme, inhiber l’activité de l’aromatase chez des hommes âgés présente un potentiel très important pour diminuer naturellement l’excès d’œstrogènes, tout en stimulant de faibles niveaux de testostérone pour les ramener à un état de jeunesse.
Chez les hommes, l’activité de l’aromatase augmente avec les années, convertissant le peu de testostérone qui reste en œstrogène. C’est peut-être ce phénomène qui est en grande partie responsable des nombreux symptômes de la «ménopause masculine» et probablement même des prostates hypertrophiées ou du cancer de la prostate.
La chrysine a également d’autres propriétés qui peuvent renforcer son potentiel à stimuler la libido. Une cause majeure d’insatisfaction sexuelle est constituée par le stress et l’inquiétude liés au travail. Un autre problème que rencontrent certains hommes est l’«anxiété de la performance sexuelle» qui les empêche d’obtenir des érections conformes à leurs espérances.
Dans une étude publiée par Pharmacology Biochemistry and Behavior (1994, vol 47), on a injecté à des souris du diazépam (Valium), de la chrysine ou un placebo pour évaluer les effets de ces substances sur l’anxiété et les niveaux de performance.
La chrysine a produit des effets antianxiété comparables à ceux du diazépam mais sans effet sédatif ni relaxation musculaire. En d’autres termes, la chrysine a généré un effet relaxant dans le cerveau mais sans perturber l’activité motrice. Le mécanisme d’action de la chrysine a été comparé à celui du diazépam avec la différence que la chrysine diminue l’anxiété sans induire les effets secondaires couramment associés aux médicaments à base de benzodiazépine.
Les troubles de mémoire sont des problèmes couramment rencontrés avec les benzodiazépines. Dans une étude publiée en 1997 par Pharmacology Biochemistry and Behavior (vol 58, n° 4), la chrysine dispense chez des rats un puissant effet antianxiété mais n’interfère pas avec les performances cognitives.
souce : wikipedia, ,