Bon je vais vous raconter mon "périple"
Donc je sors du Tram A à 10H20 à l'arrêt de la gare de Grenoble (pour ceux qui connaissent), je monte jusqu'à la bastille sous un soleil de plomb.
Arrivé en haut j'essaye de déchiffrer sur mon portable les photos prisent de mon écran d'ordi contenant les indications d'un amateur pour aller à un endroit que je ne connais pas, n'ai aucune idée de ce que c'est et dont j'ai déjà oublié le nom
Donc je commence à suivre les indications qui au début passe par les gros sentiers à touriste quand tout à tout le fameux "petit chemin à droite non balisé" s'avère être revenu à l'état sauvage et donc impraticable...
Donc là je me suis dis "de toute manière tu savais même pas à quoi ça ressemblait son truc, donc t'as qu'à prendre tout les chemins que tu veux qui monte, au hasard. Ça sera tout aussi bien

".
N'aimant pas trop les gros sentiers à touriste je décide rapidement de me faufiler vers un sentier plus étroit...rapidement celui ci se met à s'incliner jusqu'à atteindre une moyenne de 70% (oui fallait escalader) et le sentier devient de plus en plus étroit jusqu'à ce qu'au final il n'y ait plus de sentiers du tout (photo en annexe^^).
j'avais pas envie de rebrousser chemin après tout ce que j'avais grimper, donc je me suis dis "continu".
Et là je sors enfin de la jungle pour tomber sur...un mur ! (photo en annexe).
Comme vous le savez je n'aime pas abandonner, donc je l'escalade. Bien sur arrivé en haut je tombe à nouveau sur une forêt sauvage dans laquelle je dois m'égratigner pour passer et où j'y vois pas à 15 m. Mais rien à foutre, je persévère et me dit que tôt où tard je rejoindrait un chemin ou mieux j'atteindrais un sommet !
Quelques centaines de mètres plus loin j'aperçois un (vrai) chemin. Je vous dis pas ma joie !
Bon après c'est moins intéressant, je suis rapidement tombé sur un gros boulevard à touristes et j'ai dépassé pour la 3 ème fois le même groupe de familles. Un gamin m'a même reconnu et m'as dit : "hey, mais vous nous avez déjà doublé, non ?".
Après j'ai décidé d'aller en direction du "col de vence" puisque j'aime bien celui des alpes-maritimes alors j'ai voulu comparer avec celui-ci...j'y suis arrivé à 13H20, et si j'avais pas eu autant faim j'aurai pas choisi un endroit aussi pourri pour pic-niquer ! (photo en annexe). C'est collé à la route et il y a pas de vue !
13H40 je suis repartis et en suivant cette fois les bons chemins je suis arrivé au tram 15H20.
Conclusion, le proverbe dit vrai : "C'est le voyage qui compte, pas la destination".