C'est toujours le même problème : tout dépend dans quel état.
J'ai vu pas mal aussi : quand j'étais étudiant : un médecin qui s'est mis à converser uniquement avec ma compagne de l'époque parce qu'elle était ... en première année de médecine. Moi, en philo, je n'étais plus un interlocuteur, visiblement.
Un autre jour il m'a expliqué son opinion sur "la philosophie, la théologie tout ça..." (bonjour le mélange) et j'ai ensuite eu le bonheur d'entendre la sienne de philosophie (assez courante apparemment dans ce boulot et même chez des gars a priori bien : "c'est comme dans la nature : il y a des dominants et des dominés". Apparemment pas besoin d'explication : ça se suffisait à soi-même comme vision du monde. Bon.
J'en ai connu qui se foutaient éperdument du niveau d'étude que tu pouvais avoir : si ce n'était pas de la médecine, ça te rendait visiblement incapable de penser. Alors ceux qui n'avaient pas fait d'étude, je n'imagine pas.
J'en suis rendu à un point que dès que j'ai un médecin de ce type, je me barre. D'autant plus qu'ils m'ont bien "soigné" à une époque.
Les deux derniers que j'ai eu ont en commun d'être des gars sympas et ouverts. Le dernier est anti-suppléments façon un peu bloquée (maintenant, j'imagine ce qu'il a peut-être parfois vu).
T'as eu Rambo, j'ai eu Schwarzy : elle s'allumait des cigares en pleine consultation pour se concentrer sur ce que tu lui disais.