par Le Docteur le 27/11/2013 15h38
Prends un manche à balai, fais le mouvement du couché devant une glace, de profil et pose-toi la question : est-ce que ça ne devient pas pour toi un mouvement d’étirement avec poids. Quand on va chercher vraiment super loin on peut réaliser que c’est tout de même assez choquant pour un mouvement de force.
Tu n’es pas obligé de l’éliminer, tu n’es pas non plus obligé de le garder. Si tu sens mieux les développés à la machine, pourquoi pas ?
L’échauffement ne suffit pas : si tu as une morphologie qui ne se prête pas au couché fais-le en ne descendant pas à fond. Ça risque d’atteindre le côté « macho » qu’on a tous en nous qui consiste à vouloir montrer aux autres qu’on est plus fort qu’eux, mais je ne pense pas que ce soit nécessairement moins dur. Barre à la poitrine on a un appui pour repartir gentiment (sans rebond), quand on doit l’arrêter en cours de route, ce n’est pas si facile, même si on descend moins.
Il y a quelques mois, passant dans une salle et me retrouvant sur un banc hors d’une cage, j’ai refait instinctivement le développé barre à la poitrine, sans réfléchir. Je n’ai pas poussé moins lourd, par contre j’ai eu un retour douloureux les jours suivants.
Le haut de pec, c’est compliqué : on ne recrute pas nécessairement sur des positions inclinées, on peut même les sentir correctement à plat en amenant la barre un peu plus vers le milieu de la poitrine (mais du coup on étire davantage donc gaffe). Je le sens bien aux écartés couché, et les écartés incliné, ça me fait juste mal aux épaules, rien d’autre (idem pour le décliné, d’ailleurs). Pour l’isolation, il y a beaucoup de fans de la poulie pour le haut des pecs, et pas mal aussi du développé incliné avec haltères (dans ce dernier cas, ce n’est peut-être pas la peine d’aller chercher super loin et d’étirer comme une brute. Vaux mieux sans doute se concentrer sur le haut du mouvement pour bien sentir la contraction, à choisir.