Désolé Gab, je m'étais un peu emballé dans mes précédents posts.
Faut dire que tu as le chic de me faire bondir de ma chaise
et je pense que c'est réciproque
Je suis tout à fait d'accord sur ton post. La sédentarité est ce qu'il y a de pire pour l'organisme car il devient incapable au fil du temps de mobiliser et stimuler les filières énergétiques d'où une prise de poids favorisée si l'on associe ça à une hygiène alimentaire de m..... !
il ne faut pas oublier que les sources des maladies cardio-vasculaires, le diabète ne sont pas qu'alimentaire. Le facteur héréditaire joue beaucoup d'où la nécéssité de faire encore plus attention mais il y a aussi la sédentérisation qui joue un rôle important
Au début des années 70, les Américains consommaient environ 37 % de leurs calories sous forme de graisses. Vingt ans plus tard, la part des graisses était tombée à 33 % et celle des glucides ont quant à elle augmenté. Ce %age de graisse a encore chuté depuis.
Pourtant, entre 1988 et 2000, le pourcentage d'Américains en surpoids est passé de 56 à 64 % de la population. Entre 1980 et 2000, le pourcentage des obèses a plus que doublé, passant de 13 à 30 % chez les hommes comme chez les femmes, quel que soit le groupe ethnique et quel que soit l'âge.
Le pourcentage d'enfants trop gros a été multiplié par 3 en 25 ans. Une tendance identique est observée en Europe. Certains chercheurs pensent qu'en voulant limiter les corps gras comme le recommandent certains "nutritionnistes"
, en choisissant des aliments pauvres en graisses mais bourrés d'amidons transformés, nous avons fait le lit de l'épidémie d'obésité.
Tu viens de souligner quelque chose d'important :
Depuis une quinzaine d'année, les populations autochtones sont plus sensibles aux problèmes de diabète que les "occidentaux". La rencontre des cultures et le changement des pratiques alimentaires en sont la cause mais en même temps ça prouve que l'organsime est capable de s'habituer aux glucides. Pourquoi les Européens supporteraient-ils les pâtes à long terme et pas les Inuits? La même chose est constaté avec le lait. Les populations noires tolèrent moins bien le lactose que leurs cousins blancs, sûrement pour les mêmes raisons: l'organisme s'est adapté.
Le facteur héréditaire est un problème mal posé. Pourquoi l'organisme aurait muté de cette façon, dans le but de s'auto-détruire ? Je pense simplement que ceux qui sont "prédisposés" sont des personnes n'étant simplement pas adaptés à l'alimentation dans la société où elles vivent.
Dans notre pays, les médecins auraient simplement dit que les noirs présentent une prédisposition à être intolérant au lactose tout comme les inuits ont une prédisposition à devenir diabétique.
Bien currieusement on observe que ce sont les aliments "modernes" qui ne sont pas supportés par ces populations comme les féculents ou les laitages.
L'homme caucasien les supportent mais sont-ils pour autant "bon pour lui" ? Vu l'évolution des maladies dégénératives, des diabétiques en puissance, de l'évolution des maladies cardio-vasculaires dans les pays industrialisés par on pourrait penser le contraire.
Certes, l'alimentation n'est certainement pas le seul et unique facteur car comme tu l'as souligné l'homme moderne choisissant le cocktail "transport motorisé/sédentarité/travail de bureau/aliment plaisir/playstation" ne devra pas venir se plaindre d'avoir son corps en ruine à 50 ans (si ce n'est plus tôt !).
Pour revenir sur mon précédent post, ce qui m'avait fait bondir c'est quand tu disais que le cerveau, ayant besoin de glucose, l'organisme avait ainsi un besoin fondamental du glucide.
C'était surtout là dessus que je voulais rebondir en te montrant que des populations où la ration glucidique ne représentant qu'un très faible pourcentage du bol alimentaire peuvent très bien vivre en parfaite santé et cela depuis des générations.
Le style de vie de l'homme "moderne" avec son agriculture de masse n'est pas très récent et son organisme ne s'adapte pas si rapidement.
Peu à peu, il va y avoir une sélection naturelle. Les gens souffrant de diabètes et autres "maux" de la société seront mort et leur lignée s'éteindra peu à peu. Ne resteront alors que les + résistants qui se seront adaptés à ce nouveau style d'alimentation.
Le problème est que l'homme fait n'importe quoi et n'importe comment .. pesticides, OGM, et autres transformations le conduit droit dans le mur. Il joue aux apprentis sorciers en transformant ainsi la nature.
j'aimerais que l'on m'explique comment on en serait arrivé jusqu'ici sans l'agriculture
Evidemment, c'est une bonne question.
L'homme a développé l'agriculture pour des raisons de rapide re-population (phénomène d'après guerres) mais le problème a été encore, une fois de plus, mal posé.
Pour répondre à des demandes urgentes, les besoins ont été urgent. L'homme a voulu faire vite et pour cela il fallait développer de nombreux engrais et pesticides pour assurer une croissance rapide d'aliment nutritif.
S'il avait su que cette agriculture irraisonnée (mais nécessaire à une certaine époque, je l'accorde) aurait eu l'impact que l'on connait aujourd'hui, je pense qu'il aurait réfléchi à deux fois.
Ajoutez à cela le "fric" et la mane de tout ce système par des géants de l'agroalimentaire qui cherche à faire du profit, les sols Français en sont rendu à perdre tout son sélénium et une infertilité accru où plus rien ne pousse à l'état naturel.
L'homme ne peut plus rien concevoir sans pesticide et autres fertilisants chimiques et puissants.
Heureusement, la PAC a enfin ouvert les yeux. Dès l'année prochaine, les subventions tomberont pour les agriculteurs bio (bonne nouvelle !) car elle a reconnue l'année dernière que l'on produisait trop et que de nombreuses agricultures présentaient des risques sanitaires (on voit bien avec la vache folle !).
Il était temps et les générations futures auront peut être droit à une meilleure alimentation, on évitera ainsi la multiplication en masse des maladies dégénératives et la pérénité d'autres espèces animales et végétales qui sont indispensables à notre survie.