Tiens PomPom Boy, un peu de lecture à propos du lait :
Mais :
et
On nous a appris que la pasteurisation était une bonne chose, une méthode pour se protéger contre les maladies infectieuses, mais un examen attentif révèle que les mérites de cette technique ont été exagérés.
Cette technique est devenue inutile pour des raisons d'hygiène depuis que se sont généralisées les machines à traire modernes, les tanks à lait en acier inox, des procédés efficace d'emballage et de distribution.
" D'ailleurs la pasteurisation n'est pas une garantie de propreté absolue. Depuis quelques dizaines d'années, tous les cas d'épidémies de salmonelles dans le lait - et il y en eut beaucoup - ont eu lieu dans du lait pasteurisé. Cela comprend l'épidémie de 1985 en Illinois qui toucha plus de 14000 personnes et entraîna au moins un décès. La souche de salmonelle de ce lot de lait contaminé affichait une résistance tant à la pénicilline qu'à la tétracycline (*121).
Le lait cru contient des bactéries lactiques qui protègent contre les germes pathogènes. La pasteurisation détruit ces utiles micro-organismes, ce qui laisse le produit fini bien démuni face à une éventuelle contamination bactérienne. Avec le temps, le lait cru va sûrir de manière agréable, alors que le lait pasteurisé, qui ne contient pas de bactéries bénéfiques, va putréfier.
Mais ce n'est pas tout. La chaleur du procédé de pasteurisation modifie deux acides aminés du lait : la lysine et la tyrosine, ce qui rend l'ensemble des protéines moins disponible. Elle accélère le rancissement des acides gras insaturés du lait et détruit certaines vitamines : perte de plus de cinquante pour cent de la vitamine C généralement ; jusqu'à 80% des autres vitamines hydrosolubles. Le facteur Wulzen, ou facteur anti-raideur, est totalement inhibé, de même que la vitamine B12 qui est utile à maintenir le sang sain et un système nerveux en bon état.
La pasteurisation diminue la disponibilité des composants minéraux du lait, comme le calcium, le chlore, le magnésium, le phosphore, le potassium, le sodium et le soufre, de même que de nombreux minéraux traces. Il semblerait avéré que la pasteurisation du lait modifie le lactose en le rendant plus vite absorbable. Ce fait, lié au fait que le lait pasteurisé pose un stress inutile au pancréas, le forçant à produire des enzymes digestifs, expliquerait pourquoi, dans les sociétés civilisées, la consommation de lait est liée au diabète ((*122).
Last but not least, la pasteurisation détruit tous les enzymes du lait. En fait, on teste le succès de la pasteurisation en observant la disparition des enzymes ou diastases. Ces diastases aident à assimiler les facteurs nutritifs, en ce compris le calcium, ce qui expliquerait pourquoi les gens qui boivent du lait pasteurisé peuvent souffrir d'ostéoporose. La lipase du lait cru aide l'organisme à digérer et utiliser les matières grasses du lait.
Après la pasteurisation, on peut ajouter des produits chimiques de synthèse pour supprimer l'odeur et ramener le goût du lait. On ajoute de la vitamine D2 ou D3 de synthèse. Cette dernière est toxique et sa consommation a été corrrélée à des maladies cardiaques (*123) alors que la première est difficile à absorber (*124).
On ajoute du lait écrémé en poudre à la majorité des laits du commerce. Les méthodes de déshydratation industrielles du lait en poudre oxydent le cholestérol, qui devient nocif pour les artères. Le séchage à haute température produit aussi de nombreuses protéines croisées (cross-linked xx ?) et des composés nitrités (puissants carcinogènes), de même que de l'acide glutamique libre, qui est délétère pour le système nerveux (*135) xx.
Sans son contenu habituel d'enzymes, le lait pasteurisé moderne demande un effort énorme de la part du système digestif de l'homme. Chez les personnes âgées, chez les intolérants au lactose (...), ce lait passe dans le système digestif sans être totalement digéré. Il peut alors s'accumuler dans les minuscules villosités de l'intestin grêle, ce qui entrave la bonne absorption de nutriments cruciaux à la santé et favorise l'absorption de substances toxiques (*126). Le résultat : des allergies, de la fatigue chronique et une série de maladies dégénératives.
Toutes les populations à la tradition laitière étudiées par le docteur Weston Price consommaient du lait cru, du caillé de lait cru ou des fromages crus provenant d'animaux normaux nourris d'herbe fraîche ou de fourrage. (...) "