vaut mieux se baser sur la congestion pendant que sur les courbatures après.
Perso j'ai déjà essayé de m'entrainer vraiment dur ya des parties j'en ai jamais... biceps par exemple.
Alban a écrit:La mauvaise courbature, tu bouges, elle te fais mal. La bonne courbature, tu bouges, elle te fais mal... mais elle c'est une bonne
1. Courbature
1.1 Définition et causes
Les courbatures se traduisent par une douleur musculaire qui apparaît après l'exercice et peut durer de 24 à 48h.
Elles sont principalement dues à trois causes :
- Des petits épanchements de sang provoqués par rupture des capillaires sanguins
- Des micro-traumatismes entraînant une lyse des cellules musculaires.
Aux portes du stade !
- Une accumulation de déchets (acidité, ammoniac…) dans le muscle
- Un épuisement des stocks de glycogène (pour un rappel sur le glycogène et les aliments vous pouvez vous rendre au secteur énergie ).
Causes des courbatures [modifier]
L'acide lactique produit par les muscles pendant l'effort est responsable des courbatures. Il peut également s'agir d'une inflammation des fibres musculaires. C'est pour cette raison que l'effort régulier permet de reconstruire les fibres et de « charpenter » ainsi les muscles pour les préparer.
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbature »
Catégories : Inflammation • Muscle • Douleur
Courbatures
Description
Ce sont des douleurs qui surviennent lors de la reprise de l'entraînement après une période de vacances ou de convalescence, ou l'introduction de formes nouvelles d'activés ou mouvements dans les séances. Ainsi, les courbatures sont généralement les plus élevées suite à des mouvements inhabituels et intenses. Elle atteint un paroxysme dans les 12 à 48 h qui suivent la fin de l'exercice et disparaissent généralement en 5 à 7 jours. Aucune preuve n'existe d'éventuelles séquelles permanentes liés à ce traumatisme.
Dommages intramusculaires
Il a été démontré que l'intégrité de la cellule musculaire était touché lors de l'apparition des courbatures. Puisque l'acide lactique a disparu dans l'heure qui suit l'arrêt de l'exercice, il n'est en rien responsable de ces douleurs. Il faut donc aller chercher ailleurs les causes possibles de leur apparition.
Dès 1902, il a été suggéré que les courbatures résultaient de dommages siégeant au sein des fibres musculaires. On sait aujourd'hui que l'exercice excentrique est responsable des dommages à l'origine des courbatures. Pendant ce type d'exercice, le muscle est soumis à de très fortes tensions tout en subissant un allongement sous l'effet d'une force extérieure supérieure à la force maximale isométrique qu'il est capable de produire. Ce phénomène est illustré par la relation force-vitesse. Lors de l'exercice excentrique, il y a moins d'unités motrices actives car il nécessite moins d'énergie pour générer la contraction musculaire. De même, du fait de l'allongement des sarcomères, il y a moins de ponts d'acto-myosine formés et donc moins de possibilités de produire une force. Ces deux facteurs résultent en une diminution de la capacité du muscle à s'opposer à une force extérieure qui lui est supérieure comme, par exemple, lors d'une course en descente. Le pic de tension est atteint en moins de temps par rapport à une contraction concentrique. Ceci suggère, par conséquent, que la contraction excentrique sollicite non seulement la composante contractile a son maximum mais également la composante élastique en série qui se trouve alors dans l'obligation de supporter le plus fort de la contrainte imposée au muscle. Le pic de tension dépendrait non pas de la vitesse d'allongement mais plutôt de l'étirement du sarcomère au moment où est appliquée la résistance externe.
La composante élastique série siège au sein du tissu conjonctif du squelette cellulaire (ou cytosquelette). Ce dernier est formé par les filaments de la matrice extracellulaire. On pense que, sous l'effet de la tension exercée sur les sarcomères, les filaments de desmine vont se rompre, entraînant alors une déstructuration des lignes Z de la fibre musculaire. C'est en tout cas ce que montrent les images (ci-dessous) obtenues à la suite d'exercices excentriques que ce soit pendant un entraînement de force maximale ou à la suite d'un marathon. On y voit clairement la déstructuration de l'agencement des myofilaments au sein des sarcomères.
Courbature
La courbature est la conséquence logique d'une séance d'entraînement plus intense qu'à l'habitude.
Jusqu'à une période récente, on a toujours cru que les courbatures étaient dues aux résidus d'acide lactique dans les muscles après un effort intense ou inhabituel.
La fameuse histoire de l'acide lactique.
En réalité, compte tenu du débit sanguin et de la vasodilatation existante au moment de l'effort, il n'y a pas plus d'acide lactique dans la partie qui a travaillé que dans le reste du corps. Si les douleurs étaient dûes à l'acide l'actique, on devrait avoir mal partout dans le corps.
Ce qui n'est pas le cas.
L'acide lactique est éliminé dans les minutes qui suivent l'effort physique.
En réalité, les fibres musculaires subissent des microdéchirures.
Les efforts excentriques sont les plus traumatisants dans ce domaine.
Courbaures induites par la brûlure
La brûlure musculaire est un stimulant important pour la courbature. Ce qui cause cette brûlure est le fait que le muscle fabrique de l'acide. Il est facile de comprendre que si nous mettons de l'acide sur nos fibres musculaires, elles ne vont pas du tout aimer. Heureusement, nos fibres ont des mécanismes internes de défense contre l'acide. Ainsi, même si on induit une brûlure musculaire intense mais qui dure peu de temps, il y aura peu de dommages musculaires. Par contre, si la génératio de cet acide est prolongée, dans les supersets par exemple, il y a toutes les chances que des courbatures en résultent.
On comprend que cette forme de courbatures est induite par un médiateur chimique plutôt qu'un médiateur mécanique comme avec toutes les echniques que nous avons présentées plus haut. Les courbatures induites chimiquement apparaîtront beaucoup plus tôt que celles induites par les médiateurs mécaniques, comme les poids libres ou comme les négatives. De plus, ces courbatures seront localisées bien au centre du muscle, ce qui est une bonne chose. Donc, les mécanismes d'action et de traumatisme des courbatures chimiques diffèrent totalement des mécanismes d'action des courbatures mécaniques (note pour ceux qui auraient du mal à comprendre : nous ne sommes pas en train de dire que les courbatures, lorsqu'on les ressent, sont dues à une accumulation d'acide lactique qui aurait lieu 24 à 48 heures après l'entraînement du muscle).
Comme nous l'avons suggéré plus haut, une des meilleurs techniques pour obtenir ce type de courbatures est d'affectuer des supersets sur un même muscle, en ne prenant absolument aucun repos entre les séries. Il est judicieux d'utiliser pour cela un exercice de base en superset avec un exercice dit de finition. L'objectif est, bien sur, de maintenir la sensation de brûlure aussi longtemps que possible. Pour cela, il est préférable d'utiliser des poids légers.
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