Don V. a écrit:Au début, quand on commence la musculation, on peut plus bouger le lendemain des séances(exagérément). Pareil après un arrêt.
Au fur et à mesure, on s'habitue et les courbatures se font beaucoup plus discrètes. Moi aussi quand je force aux EC je vais avoir des petites courbatures au toucher sur l'extérieur des pecs, mais quasiment rien quoi.
Essais de nouveaux exercices, ou bien de faire une séance jambe par exemple si tu n'en fais pas. Tu te chopperas des courbatures.
Les courbatures viennent surtout quand tu change un truck(nombre de serie,rep,poid,...) et que tes muscles sont pas habituer.
julien000 a écrit:Salut à tous,
Je me pose une question ces derniers temps.
Depuis fin octobre je fais de la muscu. Au début j'avais des courbatures, mais maintenant je n'arrive plus à en avoir malgré que je fasse de grosses séances ou des séances normales.
Est-ce que c'est normale?
williiiam a écrit:T'es un dingue hypertechtonik.
Franck B. a écrit:J'avais aussi lu un article de mdg, au sujet des prostaglandines, qui parle des exos qui étirent :
"Nous avons vu que les prostaglandines, bien que négligées par beaucoup, jouent un rôle primordial sur le turn-over de base des protéines musculaires. Une étude toute récente, financée en partie par la NASA, illustre parfaitement ce rôle. Lors de séjours prolongés dans l'espace, la masse musculaire et osseuse des astronautes fond. En apesanteur, les injections de testostérone, de GH ou encore d'IGF-1 sont peu à même de combattre cette fonte musculaire. L'étude du Professeur Stein tente de comprendre quelles sont les fluctuations hormonales responsables de ce catabolisme. Il a donc mesuré les niveaux des hormones chez des astronautes lors d'un vol de dix jours à bord de la navette spatiale. Il a d'abord cru que le catabolisme était dû aux hormones catabolisantes. Malheureusement, si le taux de cortisol monte un peu chez certains, ce n'est pas le cas chez tous les cosmonautes alors que tous ont perdu de la masse musculaire. D'autre part, le niveau de cortisol est élevé dix jours après leur retour sur terre alors qu'ils ont tous regagné une partie de leur masse musculaire perdue. Le niveau de GH reste lui inchangé et ne peut donc expliquer cette perte. Le niveau de T3 (hormones thyroïdienne) descend lors du vol mais cela tendrait à protéger plutôt qu'à faire fondre la masse musculaire. En revanche, Stein remarque que lors du vol, les niveaux de prostaglandine sanguins et urinaires qui reflètent les niveaux de prostaglandines musculaires et osseux s'effondrent, en particulier concernant la PGE2. De retour sur Terre, la hausse des prostaglandines est tellement forte que le niveau dépasse de loin celui des valeurs d'avant le vol. Cette riposte des prostaglandines est associée à la reprise de masse musculaire. Ceci renforce nos conclusions sur le rôle crucial des prostaglandines sur le muscle."
Et ensuite il parlait des exos efficaces pour la sécrétion des prostaglandines :
"Une contraction musculaire intense stimule la sécrétion de prostaglandine musculaire. Des séries négatives (le fait de retenir le poids) sont de loin les signaux les plus forts en ce qui concerne la sécrétion de prostaglandines. C'est aussi, malheureusement, la technique d'entraînement qui cause le plus de dommages à nos fibres musculaires. Toute l'originalité des séries négatives est qu'elles produisent un étirement non naturel des fibres musculaires. En menaçant de démanteler tout l'appareil contractile du muscle, les répétitions négatives forcent ce dernier à réagir, les fibres s'étirent ce qui induit une sécrétion rapide de prostaglandines. Les stress mécanique s'est donc transformé en signal chimique (mécano transduction). Ce signal (prostaglandine) indique à nos cellules qu'il est temps de réagir et de grossir afin que la prochaine fois l'intégrité de notre appareil contractile ne soit pas autant remis en jeu.
Si vous voulez obtenir une sécrétion maximale des prostaglandines suite à des répétitions négatives, il faut choisir un exercice qui se termine par un très fort étirement. Par exemple, les squats complets étirent plus les quadriceps que des squats à répétitions partiels ou du leg extension. Même si vous ne faites pas des répétitions négatives dures, la sécrétion de prostaglandines sera toujours plus intense si votre mouvement finit par un très fort étirement. Le stress mécanique imposé sur l'arrière de cuisse est beaucoup plus intense avec du soulevé de terre jambes tendues qu'avec des legs curls. Plus le stress mécanique sera intense plus les signaux chimiques seront stimulés. Il est aussi évident que le stress mécanique imposé à nos fibres sera plus intense avec des poids lourds qu'avec des poids légers.
Une autre façon de provoquer la synthèse et la sécrétion des prostaglandines est d'induire une forte brûlure musculaire grâce à l'acide lactique produit. L'avantage est qu'il s'agit d'un moyen moins traumatique que les séries négatives.
Une méthode encore plus douce consiste simplement à étirer nos muscles. La distorsion cellulaire produite induit un stress mécanique assez puissant pour stimuler la synthèse des protéines (par l'intermédiaires des prostaglandines) sans pour autant causer de gros dommages à nos cellules. "
Sans forcément insister sur la phase négative, étirer le muscle sur chaque rep ça peut sûrement être intéressant. Et en plus, si sur la dernière rep, on reste en position étiré à attendre, le muscle se rempli très vite d'acide lactique. Il n'y a plus qu'à résister à la brûlure le plus longtemps possible.
Par contre, il faut être encore plus prudent sur le risque de blessure.
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